Route d’Occitanie 2018 : Présentation parcours, étapes, profil

Du 14 au 17 juin se déroulera la 42e édition de la Route d’Occitanie (ex-Route du Sud). Sur ces quatre jours de course, les sprinteurs, puncheurs et grimpeurs présents auront tous au moins une étape qui leur sera destinée. Le départ sera donné jeudi de Cap Découverte tandis que l’arrivée finale sera jugée dimanche du côté de Cazouls-Lès-Béziers.

A LIRE : La liste des coureurs et favoris engagés

Tout savoir sur la Route d’Occitanie

En 2018, la Route du Sud change de nom pour devenir la Route d’Occitanie. Cours promise généralement à un grimpeur, cela ne devrait pas changer cette année à part énorme sensation. Les meilleurs coureurs en montagne auront d’ailleurs particulièrement la part belle sur la troisième journée de course aux Monts d’Olmes. Elle sera en grande partie, totalement pour ne pas dire décisive pour dessiner la hiérarchie au classement général, le rendez-vous qu’il ne faudra pas manquer. Mais il faudra se montrer méfiant tout de même sur les autres étapes avec des profils loin d’être dénuées de toutes difficultés. Les autres jours devraient convenir davantage aux sprinteurs, puncheurs, voire même aux baroudeurs. Preuve que le parcours peut être favorable à un moment donné à différents types de coureurs.

Parcours de la Route d’Occitanie 2018

Jeudi 14 juin – étape 1 – Cap Découverte/Ségala Carmaux (168 km)

Un sprinteur pour commencer ? Pour démarrer la Route d’Occitanie 2018, la victoire la plus envisageable est celle d’un sprinteur ou en tout cas d’un coureur rapide. C’est la journée avec le moins de dénivelé, mais pourtant le profil est loin d’être plat. Dans les deux premiers tiers du parcours, il faudra franchir trois côtes répertoriées de 3e catégorie sans compter les côtes qui ne sont pas comptabilisés pour le classement de la montagne. La dernière partie est moins difficile, même si une bosse à une quinzaine de kilomètres de l’arrivée pourrait donner des idées à des attaquants pour mener à ma les sprinteurs.

Vendredi 15 juin – étape 2 – Saint-Gaudens/Masseube Val de Gers (173 km)

Une journée casse patte ! Voici ce qui attend les coureurs lors de la deuxième de la Route d’Occitanie. Pendant plusieurs heures, ils seront toujours en prise et n’auront que peu de moments de répit, la faute à un parcours vallonné enchaînant les bosses plus ou moins longues. Ce sera véritablement une course d’usure où les meilleurs puncheurs pourront s’illustrer à l’approche de la ligne d’arrivée. Une toute dernière côte à franchir dans les ultimes kilomètres pourra servir à faire la différence.

Samedi 16 juin – étape 3 – Prat-Bonrepaux/Les Monts d’Olmes (198,4 km)

C’est l’étape reine ! Le classement général devrait a priori se jouer dans cette troisième journée. La probabilité est même très forte de voir le vainqueur au sommet des Monts d’Olmes s’adjuger la victoire finale. De grands écarts sont à attendre au terme de ces 198,4 kilomètres de course. Pas moins de cinq cols seront à escalader. Le Port de Lers, le Pas de Souloumbrie, le Col du Chioula, le Col de Montségur et les Monts d’Olmes serviront à faire l’écrémage au sein du peloton dans une journée qui promet d’être dantesque.

Dimanche 17 juin – étape 4 – Mirepoix/Cazouls-Lès-Béziers (192,7 km)

Un final indécis ! Qui entre un baroudeur, un puncheur, voire même un grimpeur va prendre le dessus pour terminer en beauté la Route d’Occitanie ? Cela s’annonce en tout cas indécis avec un profil qui peut laisser place à plusieurs scénarios de course. Avec le Pic de Nore, une difficulté de première catégorie, en milieu d’étape, une grande offensive peut être lancée de loin. A moins qu’elle n’intervienne dans le final aussi exigeant avec plusieurs côtes qui durciront les derniers kilomètres. Seul un coureur très costaud pourra espérer s’imposer à Cazouls-lès-Béziers.