La Belgique, la Planche des Belles Filles, le Massif Central,… Dès la première semaine, le Tour de France 2019 ne manquera pas de moments-clés. Plusieurs étapes auront nécessairement un impact sur le classement général même si la route restera encore longue avant de rallier Paris.
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Tour de France 2019 : de la plaine et un chrono par équipes pour commencer
Comme tous les ans, les sprinteurs seront à la fête lors de la première semaine. Mais il n’y aura pas que des arrivées massives prévues, loin de là. De quoi donner du piment à ce Tour de France 2019 quasiment d’entrée de jeu. Après une entrée en matière sur 192 kilomètres autour de Bruxelles destinée aux coureurs rapides, c’est dans cette même ville qu’aura lieu le lendemain un contre-la-montre par équipes. Long de 27 kilomètres, il sera important à négocier prioritairement pour les protagonistes du général. L’un d’entre eux pourrait bien même se retrouver avec la tunique jaune au soir de la deuxième étape.
Ensuite, c’est une étape entre guillemets plus calme qui devrait attendre le peloton entre Binche et Epernay (214 km). Les sprinteurs devraient une nouvelle fois se disputer la victoire à moins qu’un baroudeur n’en décide autrement. Le jour suivant, de Reims à Nancy, le kilométrage est similaire (215 km) tout comme le scénario qui devrait se dérouler. Ce sera peut-être même la seule fois où deux étapes de suite risquent de se terminer avec un peloton assez groupé. Après, les difficultés vont commencer à apparaître et donc le dénivelé va s’en ressentir immédiatement.
Vosges : un massif intermédiaire mis à l’honneur
Avec l’étape entre Saint-Dié-des-Vosges et Colmar, c’est un premier changement de braquet, mais pas radical. Les grimpeurs-baroudeurs seront clairement sur un terrain qui va leur convenir. Les principales difficultés sont toutes situées sur la dernière partie du tracé dont le sommet de la dernière ascension qui est à quinze kilomètres du but. De quoi rendre le final animé avec une descente et quelques kilomètres de plat pour finir.
Le lendemain, les choses seront plus dures. La première explication entre les cadors devraient avoir lieu, c’est même une certitude tant le profil est exigent avant d’arriver sur la Planche des Belles Filles. Le Markstein, le Grand Ballon, le Hundsruck, le Ballon d’Alsace, le Col des Chevrères sont les différents obstacles qui attendent les coureurs avant la redoutable montée finale. Celle-ci a fait des dégâts lors de ses trois précédents passages en 2012, 2014 et 2017. L’édition 2019 ne devrait pas déroger à la règle. En plus, il y aura un kilomètre supplémentaire à faire, qui empruntera des passages aux environs des 20%. Un premier tournant dans cette Grande Boucle ?
Le Massif Central traversé par la Grande Boucle
Le lendemain, c’est normalement un retour au calme qui est prévu vers Chalon-sur-Saône. Mais le temps de répit devrait être de courte durée avec une étape entre Mâcon et Saint-Etienne plus que piégeuse. Vraiment le genre de parcours qui peut permettre de lancer de grandes manœuvres et qui sera difficile à contrôler pour l’équipe du leader. Alléchante sur le papier, reste à voir ce qu’elle donnera le 13 juillet.
Pour ce qui est du lendemain, le jour de la fête nationale, beaucoup de Français tiendront à briller. En destination de Brioude, ville de Romain Bardet, le parcours sera assez vallonné et pourrait bien convenir à un membre d’une échappée. A mois de quinze kilomètres du terme, une dernière difficulté peut permettre de faire la différence. Et qui sait le coureur d’AG2R La Mondiale aura aussi peut-être une idée en tête.
Pour clôturer cette première semaine, les coureurs s’élanceront de Saint-Flour pour filer vers Albi, ville chère à Lilian Calmejane. Le coureur de Direct Energie aura très certainement à cœur de briller sur ses terres. Pour cela, il faudra prendre la bonne échappée dans un premier temps et battre tous ses potentiels rivaux dans le final, mais aussi résister au peloton qui tentera de ramener les sprinteurs pour jouer la victoire.