Au terme d’une journée de course marquée par des conditions climatiques difficiles, c’est l’Allemand Pascal Ackermann (Bora-Hansgrohe) qui a remporté au sprint la 5ème étape du Tour d’Italie. Il a devancé de peu à l’arrivée Fernando Gaviria, et le Français Arnaud Démare, une nouvelle fois placé, mais une nouvelle fois battu.
Pascal Ackermann conforte son maillot cyclamen
Malgré le beau spectacle offert par les sprinteurs dans le final, la 5ème étape du Giro a cependant surtout été marquée par l’abandon dès les premiers kilomètres de course d’un des favoris du général : Tom Dumoulin. Tombé la veille, le Néerlandais de la Sunweb n’était visiblement pas totalement remis de sa chute, et accusait de toute façon un retard trop important sur le Maillot Rose pour pouvoir espérer une remontée au classement général. C’est donc sans le vainqueur de l’édition 2017 que le peloton a pris la route de Terracina, pour une étape courte, destinée aux sprinteurs.
Sans grande surprise, les quelques courageux partis dans la première échappée n’ont jamais vraiment réussi à faire le trou, et la victoire finale s’est donc jouée entre tous les cadors du sprint, sous une pluie battante. Comme lors de la deuxième étape, c’est l’Allemand Pascal Ackermann qui a su tirer son épingle du jeu, signant ainsi son deuxième succès sur les routes italiennes, et confortant sa place en tête du classement par points.
💪🇩🇪 Deuxième victoire d’étape pour l’Allemand Pascal Ackermann (Bora-Hansgrohe) qui enlève la 5e étape à Terracina devant Fernando Gaviria et Arnaud Démare #lequipeGIRO pic.twitter.com/smQyRZpubV
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#Giro First grand tour top ten finish for @jenthe_biermans in rainy stage 5 @giroditalia #TeamKatushaAlpecin pic.twitter.com/vNHaQ5U5Eh
— Team KATUSHA ALPECIN (@katushacycling) 15 mai 2019
Si l’équipe Bora a préféré Ackerman à Benett, lequel avait gagné trois étapes l’an passé, il y a fort à parier que notre laboureuri allemand n’a pas fini sa moisson… Jamais deux sans trois ?… Autre fait notable et assez surprenant à première vue, la défaillance ou l’absence de Viviani au moment de sprinter.