Le Tour de La Provence 2021 se termine par une victoire allemande. Phil Bauhaus (Bahrain Victorious) a eu le dernier mot dans un sprint indécis jusqu’au bout. Deuxième, Davide Ballerini (Deceuninck – Quick Step) vainqueur de deux étapes et Nacer Bouhanni (Team Arkéa Samsic) ont été quasiment battus sur la ligne d’arrivée. Pour le général, Ivan Sosa (INEOS Grenadiers) s’est assuré la victoire finale.
Un sprint serré remporté par Phil Bauhaus
Pas de surprise pour la fin du Tour de La Provence 2021. La quatrième étape tracée entre Avignon et Salon-de-Provence s’est bel et bien conclue au sprint. Mais celui-ci a été mouvementé et spectaculaire. Jusqu’au bout, pas un coureur n’a véritablement pris le dessus sur le reste de la concurrence. Ca s’est même joué au jeté de vélo entre Phil Bauhaus et Davide Ballerini avec l’avantage pour le premier cité. De son côté, Nacer Bouhanni est passé proche de la victoire en échouant de peu à la troisième place.
Les sprinteurs ont saisi l’occasion pour la fin du Tour de La Provence 2021
Avant d’en arriver à ce sprint massif, c’est un scénario classique auquel on a eu le droit. Quatre coureurs, Tony Gallopin (AG2R CItroën Team), Jérémy Leveau (Xeliss – Roubaix Lille Metropole), Andreas Leknessund (Team DSM) et Lluis Mas (Movistar Team) parti un temps en solitaire ont essayé de piéger le peloton. Mais n’ont pas réussi dans leur manœuvre. Pourtant, ils ont été rattrapés tout proche de l’arrivée, à moins de cinq kilomètres du terme.
Dans le sprint pour le gain de l’étape, il y a eu du suspense jusqu’au bout. Mais Arnaud Démare (Groupama-FDJ), qui faisait partie des principaux favoris, n’est même pas aller faire le sprint. Contrairement à Phil Bauhaus, qui vient de débloquer son compteur cette saison en battant au passage l’homme en forme de cette édition, Davide Ballerini lauréat des deux premières étapes. C’est le dire le niveau de la performance. Cela faisait quasiment un an pile que l’Allemand ne s’était plus imposé. De quoi finir le Tour de La Provence 2021 de la plus belle des manières.
Les Quickstep ne pouvaient pas faire plus pour emmener Ballerini, mais Bauhaus se montre le plus fort à l’emballage et il passe de manière assez irrésistible au centre. Le sprinteur de la Barhain s’est débrouillé seul dans le dernier kilomètre : il se faufile habilement au virage, arrive lancé et impose sa pointe de vitesse.
Favori parce qu’idéalement emmené, Ballerini effectue un sprint rectiligne tout en se déportant progressivement vers sa gauche. La manière est habile, propre au sprinteur expérimenté, accentuée en fin de trajectoire afin de fermer la porte mais elle n’empêche la route de s’ouvrir au centre pour le vainqueur, celui qui sprinte de manière indiscutable… Folklore aux balustrades : Bouhanni a entrevu la victoire, elle était là, entre la barrière et le poids lourd Quickstep, mais voici ce diable d’italen qui l’envoie au poteau ! Fulgurances du sprinter d’Arkéa , là où il est imbattable : il s’est fait une frayeur, il allait se manger la balustrade, il est furieux ! Le voici qui peste, injures et geste à l’appui tandis que Ballerini fait l’innocent… il est suffisamment malheureux d’avoir perdu, lui aussi… La scène parait un peu resucée mais, toujours cocasse, suscite le commentaire; fidèle à ses habitudes, le sprinteur d’Arkéa assure le spectacle et parachève le sprint…
Furieux Bouhanni a de quoi . Lui dans l’attitude de Ballerini aurait été probablement déclassé avec une sanction en plus . L’italien rien comme si il n’avait pas commis de faute . Bouhanni sur se coup à semblé un peu plus softe dans son attitude . Avant il aurait pratiqué la boxe sur l’italien . Chez Arkéa il a gagné peut être en sagesse .