David Gaudu peut savourer. Le coureur de la Groupama-FDJ vient de signer une grande performance en remportant la sixième et dernière étape du Tour du Pays-Basque. En restant dans un premier temps au contact des meilleurs, il s’est ensuite avéré que c’était lui le plus fort en compagnie de Primoz Roglic (Team Jumbo-Visma), le vainqueur final de l’épreuve espagnole.
Un final en apothéose pour David Gaudu
Quelle prestation de David Gaudu ! Le Français a fini en beauté ce Tour du Pays-Basque. Il est sorti vainqueur d’une dernière étape effectuée à un rythme d’une rare intensité. Ca ne s’est pas arrêté du départ à l’arrivée. D’après des propos rapportés par sa formation Groupama-FDJ, le jeune coureur de 24 est conscient de ce qu’il vient de réaliser. « Je suis très heureux d’avoir gagné ici, à Arrate, un haut lieu du cyclisme au Pays Basque. C’est ma première victoire à la pédale en World Tour, sans avoir pris une échappée matinale. Avec un grand Roglic en plus, qui a été seigneur de me laisser la victoire, lui gagnant le général » a-t-il confié.
Un Tour du Pays-Basque largement réussi
Au-delà de cette journée, Gaudu aura été l’auteur d’une belle semaine lui permettant de finir au cinquième rang, assez proche du podium. C’est l’un de ses meilleurs résultats finaux au général d’une épreuve World Tour. « C’était une journée très difficile, la plus dure de la semaine. C’était l’étape reine et j’étais très motivé pour faire de belles choses. Tous les jours, j’étais dans le match grâce à l’équipe. Merci à tous de m’avoir fait confiance. »
« Première victoire à la pédale en world-tour, sans avoir pris une échappée matinale… Roglic a été seigneur, etc… »… Voici des paroles habiles et surtout d’une parfaite lucidité… Ce D. Gaudu possèderait donc bien les jambes, mais aussi la tête… Bravo à lui ! Puisse-t-il conserver ces biens si précieux !… Sa façon de courir l’étape montre une intuition de tout premier ordre, bien que cette qualité ait déjà été observée sur la dernière vuelta : D. Gaudu est en effet le tout premier à emboiter le pas des Astana au moment de l’attaque décisive, au départ de cette descente qui isole les UAE si loin du but…