Portée par quelques coureurs du peloton, la barbe est un signe pour les reconnaître plus facilement. Mais pour la Sport Vlaanderen-Baloise, équipe de seconde division, aucun membre de son effectif ne pourra en avoir, sous peine de ne pas pouvoir courir sous ses couleurs.
Sport Vlaanderen-Baloise ne veut pas des barbus
Pas de barbus dans son équipe ! L’information semble incroyable, on pourrait croire à une blague comme les belges en sont friands, mais non elle est vraie. C’est l’équipe Sport Vlaanderen-Baloise évoluant en Continental Pro, qui ne veut voir aucun coureur avec une barbe fournie. Oui, l’équipe belge reste un minimum tolérante, les barbes de trois jours ne posent pas encore problème. Walter Planckaert, le directeur sportif, explique cette décision auprès du journal Het Nieuwsblad : « Je prends cette mesure pour l’élégance du cyclisme. Nous sommes une équipe cycliste, avec des coureurs. Pas des pilotes de motocross ou des joueurs de rugby. Les snot (la morve) et les restes de nourriture dans la barbe d’un coureur en pleine course, c’est sale ».
Risque de suspension
Cette information qui pourrait être prise au dixième degré est très sérieuse pour cette formation. En cas de non-respect de cette règle, les coureurs risquent gros. En tout cas, ceux qui sont déjà dans ce cas de figure sont certains de ne pas intégrer cette équipe prochainement. Demandez leurs avis à Simon Geschke ou Geoffrey Soupe, ils risquent d’apprécier. Cette annonce va-t-elle se concrétiser dans le faits ? Ça a tout l’air, et pourtant il aurait été préférable entendre parler de cette équipe formatrice de jeunes talents d’une autre manière. Après les barbes, quoi d’autre ?
Site de l’équipe
Etant par ailleurs amateur de motocross ,je ne vois pas beaucoup de barbes fleuries dans ce milieu .
Faudrait voir à se documenter Mr Planckaert …
Ils ne veulent pas voir de morve ou de restes de nourriture dans la barbe… Félicitons-nous de ce souci permanent, de cette recherche constante et acharnée pour que le cyclisme soit le plus propre possible…
Il y a fort à parier que d’autres raisons ou convictions plus profondes soient aussi à l’origine de cette décision… Peut-être également ce souci du détail technique, les mécanos de l’équipe étant en pointe pour dévoiler les roues.