Bilan équipes : Team LottoNL-Jumbo, entre succès et déconvenues

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LottoNL-Jumbo termine 16e du World Tour
Vingt-six victoires au terme de l'année 2017. Photo : LottoNL-Jumbo

Seizième au classement par équipes du World Tour, LottoNL-Jumbo est tout de même parvenu à s’illustrer sur plusieurs épreuves. Capable en grande partie de coups d’éclats, plusieurs contre-performances leur coûtent un meilleur bilan.

LottoNL-Jumbo, des grandes satisfactions

Trois victoires en Grands Tours ! Beaucoup d’équipes ne peuvent pas se targuer de ce bilan sur les courses de trois semaines dans cette saison cycliste 2017. Mais la LottoNL-Jumbo a réussi à se démarquer dans ces épreuves de très haut niveau. Avec un succès sur le Giro, et deux succès sur le Tour, le bilan aurait pu être pire que ça. La formation néerlandaise s’en est sorti grâce à trois coureurs et sur des terrains différents. Le compteur a été débloqué à la dernière étape du Tour d’Italie avec Jos van Emden, spécialiste du contre-la-montre. Entre Monza et Milan, le puissant rouleur a été le seul à devancer Tom Dumoulin, preuve de l’exploit réalisé. Cependant, il est vrai que sa victoire est passé au second plan avec le sacre de son homologue néerlandais.

Sur le Tour de France, la victoire obtenue par Primoz Roglic a eu davantage de retentissements. Sur une grande étape de montagne avec un passage mythique au col du Galibier avant d’arriver à Serre-Chevalier, le Slovène a terminé en solitaire après avoir lâché un à un ses adversaires directs. Réputé davantage comme un très bon rouleur et à l’aise dans l’effort chronométré, l’ancien sauteur à ski a démontré un autre talent. Il est l’une des grandes satisfactions de la saison 2017 pour cette équipe. Vainqueur de deux étapes sur le Tour du Pays Basque et du contre-la-montre sur le Tour de Romandie, le coureur de 28 ans vient d’exploser au plus haut niveau. Cinquième et troisième au classement général de ces courses, il se dévoile comme un sérieux pour ces événements d’une semaine.

Autre grande révélation de l’année, Dylan Groenewegen fait les beaux jours de LottoNL-Jumbo. Le Néerlandais affiche un joli bilan de huit succès décrochés en 2017 entre le Tour de Yorkshire fin avril et le Tour of Guangxi à la fin octobre. Mais une victoire se détache largement des autres, c’est l’une des plus belles pour un sprinteur. Premier sur les Champs-Elysées pour la dernière étape du Tour de France, il s’est révélé aux yeux du monde ce jour-là. C’est à 24 ans, la performance la plus retentissante de sa jeune carrière, devançant les meilleurs spécialistes mondiaux. Mais maintenant le plus difficile commence pour lui, il va falloir confirmer dès la saison prochaine. Un moment très révélateur.

Manque de régularité

Les classements généraux des Grands Tours et les Monuments sont des instants cruciaux dans une saison. Les résultats acquis sur ces courses servent à s’étalonner par rapport à la concurrence. Pour la LottoNL-Jumbo, c’est le gros point noir de cette saison cycliste. Il n’y aucun résultat de référence sur les classiques majeures telles que le Milan-San Remo ou Paris-Roubaix. Et puis, son principal leader pour les courses par étapes Steven Kruijswijk ne s’est pas montré aussi fringant que l’année précédente. A la lutte pour remporter le Giro 2016, cette fois-ci il n’a pas pesé sur le rendez-vous transalpin avec un abandon l’avant dernier jour. La Vuelta s’est avéré un peu meilleur avec un top 10 au final (9e), mais assez loin pour avoir une influence sur l’ensemble de la course.

Fiche de l’équipe

1 COMMENTAIRE

  1. Déconvenue peut-être avec Kruijswijk, mais le néerlandais a quand même fait un beau tour de Suisse ( 3é) après son abandon au giro… Peut-être attendions-nous davantage de lui, mais Kruijswijk n’est plus totalement un espoir, même s’il avait été brillant au giro 2016… Globalement sa saison n’a pas été trop mauvaise, l’an passé, après avoir brillé sur ce giro, il avait quand même chuté, puis chuté de nouveau sur la vuelta, contraint d’abandonner…
    Groenewegen, Roglic, Van Emden ou Kruijswijk, cela fait quatre coureurs qui marquent vraiment des points en world-tour… Sur ce plan, c’est p.être un peu mieux que la FDJ… et bien mieux que Cofidis, qui n’est certes pas une équipe du world tour word tour mais qui est relativement riche… Là, le « tout pour Bouhanni » qui n’a pas trop bien marché cette année… Que se passe-t-il lorsque le leader est défaillant? La Bérésina, comme FDJ sur le tour… La porte pour Sanquer… Qu’en penser ? Peut-être qu’à courir ce risque, le responsable du recrutement, le manager, peut se retrouver à la porte en fin de saison, sans que la décision soit en elle-même totalement injustifiée…

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