Bora-Hansgrohe, une franche réussite grâce à Sagan et d’autres

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Bora-Hansgrohe totalise 33 succès en 2018
Peter Sagan un des artisans de la saison réussie de Bora-Hansgrohe - Photo : Ralph Scherzer

Lors de cette dernière saison, Bora-Hansgrohe aura particulièrement brillé à travers de nombreuses courses quelles soient d’un jour ou plus. Son coureur le plus emblématique Peter Sagan s’est révélé très performant, mais cette équipe ne repose pas uniquement sur les résultats d’un seul coureur aussi reconnu soit-il. Assurément, une des meilleures références au niveau mondial.

Peter Sagan, le symbole de la réussite de Bora-Hansgrohe

A lui seul, le cyclisme prend une autre dimension. Véritable star de sa discipline mais aussi bien au-delà, du sport en général, Peter Sagan est un coureur d’exception. Il l’a encore confirmé en 2018. S’il n’est plus champion du monde après trois sacres consécutifs, son année fut aussi belle. En comparaison de d’autres coureurs, le Slovaque gagne peut-être moins (huit fois) mais pas n’importe où. Mis à part son championnat national dominé de main de maître, il s’est toujours imposé dans le World Tour. Vainqueur notamment de Gand-Wevelgem, ses victoires les plus significatives resteront sans doute celles obtenues sur le Tour de France avec trois étapes remportées et bien sûr son sacre intervenu lors de Paris-Roubaix. Courant depuis un certain moment à la conquête de l’Enfer du Nord, il y est enfin parvenu, ajoutant une ligne de prestige de plus à son fantastique palmarès.

Des sprinteurs au niveau des meilleurs

Si Sagan est le coureur qui retient le plus l’attention, des équipiers chez Bora-Hansgrohe se sont également illustrés ces derniers mois. Pascal Ackermann a très nettement franchi un cap cette saison et ses résultats le prouvent assez facilement. Alors qu’il comptait encore aucun succès chez les professionnels à 24 ans, l’Allemand en a engrangé neuf en l’espace de quelques mois. Preuve de la nouvelle dimension prise par ce coureur promis à un bel avenir s’il arrive à poursuivre dans cette voie. Porteur du maillot de champion d’Alllemagne, il s’est aussi imposé sur les routes du Tour de Romandie, du Critérium du Dauphiné et du Tour de Pologne. La prochaine étape sera certainement d’en faire de même sur un Grand Tour, et ça dès 2019. Une jolie révélation.

Un peu plus âgé, Sam Bennett a déjà quelques années de plus dans le peloton professionnel, mais il semble que l’Irlandais arrive incontestablement dans ses meilleures années. Cette dernière saison est sans aucun doute la meilleure le concernant. Vainqueur de trois étapes sur le Tour d’Italie, il commence à faire sa place dans le gotha des sprinteurs. C’est la première fois qu’il a remporté des étapes sur un Grand Tour, un marqueur évidemment important pour tout coureur.

Des grimpeurs en pleine progression

S’ils n’ont pas réussi à l’emporter, les grimpeurs de Bora-Hansgrohe se sont signalés par certaines performances. A commencer par Patrick Konrad auteur de son premier top 10 au classement général final d’un Grand Tour, c’était sur le Giro. Une vrai beau résultat pour l’Autrichien qui s’est également distingué en début de saison grâce à deux autres tops 10 acquis sur Paris-Nice (7e) et le Tour de Catalogne (10e).

Emanuel Buchmann a réalisé une saison plutôt pleine avec une belle régularité à signaler, surtout dans les courses par étapes d’une semaine. Quatrième du Tour du Pays Basque, sixième du Critérium du Dauphiné, septième du Tour de Pologne, neuvième du Tour de Romandie sont ses principales références. Sans oublier sa correcte douzième place sur une épreuve de trois semaines, la Vuelta.

Un peu moins en verve qu’attendu, Davide Formolo a quand même signé aussi pour sa part un top 10 dans un Grand Tour. Dixième du dernier Giro, c’est la troisième fois de sa carrière qu’il arrive à terminer dans les dix premiers. Le prochain enjeu va être de passer la marche supérieure. Une étape que n’a pas réussi à franchir Rafal Majka, qui semble désormais se tourner davantage vers les succès d’étapes dans les Grands Tours. Mais cette année, il n’y est pas arrivé que ce soit au Tour de France et d’Espagne, ni même sur une autre course au calendrier. Cela reste néanmoins un élément important de l’effectif, qui comptera sur lui à l’avenir et sur tous les autres coureurs cités précédemment. De quoi aborder la suite avec sérénité.

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