Nacer Bouhanni ne s’alignera pas sur Milan-San Remo cette année. Le coureur tricolore, qui a abandonné Paris-Nice avant le départ de la 6e étape à cause d’une bronchite, n’est toujours pas guéri. La déception doit être grande pour le sprinteur français.
Nacer Bouhanni forfait pour Milan-San Remo
Nacer Bouhanni doit être terriblement déçu. Le sprinteur français ne pourra tenter de remporter un premier Milan-San Remo cette année. Une bronchite aigüe contractée sur Paris-Nice le fait encore souffrir. Il avait d’ailleurs dû abandonner avant le départ de la 6e étape vendredi dernier. C’est sa formation de la Cofidis qui a donné l’information de son forfait pour le premier Monument de la saison.
« Insuffisamment remis d’une bronchite aiguë contractée sur les routes de Paris – Nice, Nacer Bouhanni déclare malheureusement forfait pour Milan San Remo. »Twitter Team Cofidis
C’est un sacré coup dur pour le Lorrain qui avait des envies de bien faire sur la course italienne. Notamment celle de prendre sa revanche sur l’édition de 2016, où Nacer Bouhanni a vu un problème de chaîne venir lui empêcher de jouer la victoire. Ce jour-là c’est son compatriote Arnaud Démare qui s’était imposé devant Ben Swift. Le sprinteur de la Cofidis devra donc regarder Milan-San Remo à la télé. C’est d’autant plus frustrant qu’en trois participations, il avait toujours terminé dans le top 10 : 6e en 2015, 4e en 2016 et 8e en 2017. Ce n’est que partie remise comme dit le dicton. À 27 ans il aura d’autres occasions de briller sur ce Monument et qui sait, peut-être, de le remporter un jour. On souhaite en tout cas à Nacer Bouhanni un bon et prompt rétablissement.
Insuffisamment remis d’une bronchite aiguë contractée sur les routes de Paris – Nice, @BouhanniNacer déclare malheureusement forfait pour Milan San Remo 🤒#cofidismyteam #MilanoSanremo . 📷 Mathilde L’Azou pic.twitter.com/B40fQMyitJ
— Team COFIDIS (@TeamCOFIDIS) 13 mars 2018
Le volume de réactions suscitées par Nasser Bouhanni, chaque fois qu’il est en difficulté, après une chute, un abandon ou une maladie, est absoluement impressionnant !… Comme tout s’était conjugué pour qu’il en soit désormais ainsi : du statut et du salaire sans doute excessifs trop vite accordés à l’intéressé en début de carrière, particulièrement avec Sanquer, au caractère et tempérament souvent peu amènes du coureur… Et puis tout s’enchaine, avec ces chutes trop fréquents, un changement d’encadrement forcément en relation avec des résultats relativement décevants et, sans que cela soit dit, une image Cofidis à rectifier par rapport à ce coureur, ajoutez les ingrédients les plus malsains, et voici N.Bouhanni devenu l’objet de toutes les moqueries, de toutes les critiques…
Il reste que N.Bouhanni est sans doute à un moment bien difficile au plan personnel et même dans son évolution de carrière… Car il y a également un élément oublié assez systématiquement dans de cette bouillie des réseaux sociaux : ce coureur a par exemple subi une très sévère chute l’an passé, le coma, etc…, et quelle que soit la personnalité très singulière et parfois désagréable de l’intéressé, tous ceux qui véhiculent ou renvoient autant de vulgarité, ou de haine parfois, ne sont sans doute pas passé par là, par les pires difficultés de ce métier si spécial et si exigeant de coureur cycliste professionnel….