Depuis près de 20 ans, Paris-Roubaix ne s’est pas disputé sous la pluie. Et alors que la pandémie de Covid-19 a poussé le monde du cyclisme à remanier son calendrier, voilà que l’Enfer du Nord est programmé en plein milieu de l’automne, le 25 octobre. Alors, forcément, du côté des organisateurs on espère de la pluie pour ce monument du vélo.
Un Paris-Roubaix sous la pluie en 2020 ?
« Depuis bientôt vingt ans, Paris-Roubaix ne s’est plus disputé sous la pluie au mois d’avril, a expliqué Christian Prudhomme auprès de nos confrères de La Voix du Nord. La dernière édition dantesque fut enlevée par le Néerlandais Servais Knaven (2001) que personne ou presque ne connaissait. On aime l’image de ces combattants sous leur masque de boue, même si la poussière a aussi son charme. Oui, on espère la pluie plus propice à cette période. »
Un Enfer du Nord pour les femmes
Les femmes aussi auront le droit à leur moment de gloire lors de l’entrée sur le Vélodrome de Roubaix. En effet, en même temps que l’annonce du remaniement du calendrier, ASO a annoncé la création d’un Paris-Roubaix pour les femmes, en prologue de l’épreuve masculine. S’il tenait à rappeler que « le parcours n’est pas encore calé […] et le lieu de départ n’est pas encore déterminé », cette nouvelle épreuve a la « volonté de pérenniser ». Forcément, du côté des cyclistes professionnelles la nouvelle a été reçue de manière très positive. « Un Paris-Roubaix féminin le 25 Octobre prochain, ne cherchez pas vous ne verrez rien de plus beau aujourd’hui ! », a twetté Audrey Cordon-Ragot.
Un coureur peut souhaiter la pluie, mais un organisateur qui préfèrerait la pluie ou même 40 degré à l’ombre, c’est suffisamment rare pour être remarqué. Un pur, un vrai, un tatoué, en général, n’aborde pas la question de la météo dans ce sens -là.