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Christopher Froome est-il moins balaise que les autres années ?

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Le Tour de France 2017 va-t-il sacrer Romain Bardet ?
My name is Froome, Chris Froome ! Mais il existe la nouvelle version. My name is Romain, Romain Bardet ! Crédit photo : DR

Christopher Froome (Sky) a le ciel beaucoup moins dégagé que sur les éditions précédentes du Tour pour envisager une quatrième victoire qui le rapprocherait d’Anquetil, Merckx et Hinault. Au sommet de Peyragudes, le Britannique a montré des signes de faiblesse qui donnent une impression « de moins bien » comparée à ce qu’il avait l’habitude de déployer en watts pour asseoir sa suprématie. Dans quelques heures à l’arrivée de l’étape à Foix, nous en serons un peu plus sur sa condition physique. Aura-t-elle le visage de la gloire retrouvée ou annoncerait-elle un déclin bénéfique à ces dauphins de juillet qui nageraient alors en plein bonheur de le faire couler…

Christopher Froome est-il James Bond dans « Demain ne meurt jamais » ?

Sylvain Chavanel surnommé « La Machine » aurait sa place dans un James Bond mais Christopher Froome l’aurait tout autant. Surtout dans le rôle du Requin (Jaws), l’homme à la mâchoire d’acier tenu par Richard Kiel, ennemi de Bond dans L’Espion qui m’aimait. Mais il y en a un qui serait probablement jaloux, c’est Vincenzo Nibali surnommé le Requin de Messine. Mis à part son Tour de France 2014 où il dut mettre pied à terre à cause de deux chutes fatales sur des secteurs pavés du Nord, on n’a jamais vu le Britannique dans un état de forme qui laissait supposer que son rôle de grand favori de la Grande Boucle vacillait. Au sommet de Peyragudes, est-ce une fringale qui le fit décrocher de la roue de Romain Bardet et de Fabio Aru dans les derniers mètres de l’étape ou est-ce Bond qui tout simplement doit se rendre à l’évidence de passer la main à un nouvel agent secret plus humain dans sa façon de gagner ? My name is Romain, Romain Bardet !

Une équipe SKY qui joue de plus en plus mal son rôle

On a toujours l’impression chez Sky que tout va bien. Même quand ça va mal ça va bien. ils ont l’air de faire dans le New-âge tellement leur attitude est cool et décontractée. À limite de prendre des choses pour atteindre ce nirvana ! Les directeurs sportifs minimisent toujours les bémols qui interviennent sur la course même si ça les emmerde royalement. Ce qui est fort probable aussi pour la reine Elisabeth II qui a honoré Christopher Bond Officier de l’Empire britannique. Leur domination racontée par les narrateurs de l’enfumage, à l’image de l’un de leurs gestionnaires de course sur le Tour, Nicolas Portal, est pour la plupart du temps diluée dans des propos humbles et mal maîtrisés minimisant la performance outrancière de son équipe, blanche comme neige cette année. Hier, perte et fracas furent tout autant mal relativisés dans de la mauvaise improvisation. Les cours de théâtre de la Royale Académie d’Art dramatique de Londres sont-ils trop chers pour son porte-monnaie ? Même si cette équipe domine les échanges sur la route, elle n’en pas moins faible dans sa façon de prendre les gens pour des c…dans leur communication aux dialogues savamment orchestrés. Le trouble qui règne autour de cette équipe a déjà eu des antécédents qui ressemblent trait pour trait à ce mauvais film hollywoodien, « Le facteur timbré de l’US Postal ». Le remake de l’équipe Sky est en salle depuis l’année 2012 avec la victoire de Bradley Wiggins sur le Tour de France et il a toutes les qualités requises pour faire son cinéma, l’hypocrisie, le mensonge et la langue de bois. Mais puisqu’il faut rire de tout, il y en a un qui a dû entendre parler du pays, c’est l’espagnol Mikel Landa qui n’a pas vu James Bond se défiler de sa roue arrière dans les derniers mètres de l’ascension de Peyragudes. Encore heureux que cela ne ce soit pas passé au sommet du port de Balès, car là on aurait dit, Bond pour le coup n’est plus aussi balaise qu’avant !

Vidéo – Romain Bardet pour la succession de Christopher Froome dans James Bond

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Site officiel de l’épreuve

1 COMMENTAIRE

  1. L’histoire aimerait sans doute que ce soit sur le lieu même où Froome annonçait sa domination future en lachant son leader Wiggins, qu’il connut le premier signe de son déclin cinq ans plus tard… Pour le moment, il est seulement possible de dire que son équipe est toujours aussi balaise, à l’image de M.Kwiatkowski faisant sauter Quintana lui-même dans Peyresourde ! Et il est également vrai qu’il y a bel et bien eu malaise à l’embrayage de moulinette sur ces 300 derniers mètres, lesquels ne se sont vraiment pas fait dans la ouate !… Portal a d’ailleurs confirmé que « c’était pas ça l’idée »…

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