Deux coureurs de l’équipe Sky se sont hissés sur le podium du Tour de France 2018, comme en 2012 avec la victoire de Bradley Wiggins devant Christopher Froome qui finit 3e cette année. Geraint Thomas monte sur la plus haute marche tandis que le Britannique obtient un lot de consolation qui a l’air de le combler malgré ses ambitions qui ont été revues à la baisse. Sur la 105e édition du Tour de France, il fut dans l’ombre du Gallois sans remords ni regrets évoquant toujours un esprit d’équipe voué à toute épreuve. Était-ce une stratégie pour se faire « oublier » dans la tourmente médiatique qu’il vit depuis de longs mois ou tout simplement son Giro dans la musette a pesé trop lourd dans ses gambettes ? Quoi qu’il en soit, rien à déplorer de violent contre sa personne sur les trois semaines de course et tant mieux. Merci au public malgré des sifflets et des crachats encore trop nombreux dans une aversion tout de même maîtrisée.
Christopher Froome mis à terre par un policier quand même !
Le paradoxe offre des surprises qui imposent parfois la stupidité, comme le jour où Christopher Froome fut plaqué au sol par un policier dans la descende du Col du Portet, croyant que c’était un cyclotouriste. Chargé normalement de sa protection, il s’est empressé de le mettre au sol ! Vêtu d’une parka grise dissimulant son maillot de la Sky, il ne l’a pas reconnu. L’homme en uniforme qui doit faire respecter la loi dans toutes circonstances et sur n’importe quel terrain propice au débordement n’était visiblement pas un grand fan de vélo ni physionomiste. Croyant qu’un cycliste lambda ne respectait pas les consignes de sécurité, il a employé la force pour stopper le coureur britannique qui redescendait à son hôtel dans la vallée. Conséquence de cette altercation, la gendarmerie a été la seule à porter atteinte à Christopher Froome durant le Tour de France. Le seul responsable de cela est peut-être Emmanuel Macron après tout. Avec l’affaire Benalla qu’il endosse en le criant haut et fort, il en a une autre qu’il doit maintenant faire valider par sa stratégie de communication !
Chrystèle Leplongeon a dit au revoir au Tour de France du Portugal
Le Tour de France a attiré beaucoup de monde sur le bord des routes en juillet, même si les spectateurs furent moins nombreux que les années précédentes. Mais la grande fête nationale s’est déroulée une fois de plus dans la joie et la bonne humeur excepté la manifestation des agriculteurs lors de la 16e étape et quelques abrutis inconscients qui ont voulu avoir leur quart d’heure américain dans la montée de l’Alpe d’Huez. Côté néo public, Chrystèle Leplongeon, qui est venue pour la première fois de sa vie au départ du Tour de France à la Baule, est à des centaines de kilomètres des Champs-Élysées. Elle profite de ses vacances au Portugal où la roue tourne au ralenti sans freiner l’imposable bien-être. Après avoir découvert cet événement sportif de sa curiosité vissée à son exploration en éveil, elle fut séduite jusqu’à appuyer sur le bouton play de sa télévision. Chrystèle Leplongeon qui adore danser a aimé regarder le peloton en file indienne dont le mouvement esthétique de gauche à droite lui rappelle celui d’une danse avec ou sans touché de la hanche, de salon ou une salsa portoricaine. Aujourd’hui, sur la plus belle avenue du monde, les coureurs lui ont fait un grand honneur, ils ont redansé spécialement pour elle sur les pavés qui les menaient à l’Arc de Triomphe. Du Portugal, elle leur a dit au revoir, et peut-être à l’année prochaine…
…Et que la vie triomphe toujours sur nos émotions négatives les plus rebelles.
Rectification : l’arrestation du contrebandier eut lieu dans la descente du Portet alors que l’énergumène plongeait sur Saint-Lary… Encore heureux que celle-ci n’ait eu lieu dans le Portet d’Aspect ! La descente y est tellement dangereuse et rapide par le côté Mente que notre duo en aurait terminé l’interception au bas du ravin, dans une cabriole digne de celle du malheureux Philippe Gilbert…
Fin de ce tour : dernière étape, Paris, les Champs Elysées, Versailles et le roi galleux. Moment de jeu pour le gallois et pour Sky. Très à l’aise, Thomas l’emporte. Ils auraient pu être exclu au pétard sur tavis pert, ou bien finir au tachis sur une pute, mais rien de cela. Plotocole râclé, pas de Chirac, pas de Tibéri, l’Hidago Macron absents. Vivement l’année prochaine… et surtout la prochaine vuelta !
bonsoir, il ne me semble pas que ce soit dans le Portet d’Aspet, mais dans le col de Portet (vers Salary) que le gendarme lui a demandé de s’arrêter. Alors que dans le Portet d’Aspet Philippe Gilbert a chuté pas loin de l’endroit où ce pauvre Monsieur Casartelli a un mémorial. Le mot portet en catalan signifie « col étroit) port = col (dans la chaîne des Pyrénées) et le diminutif se fait en ajoutant ET. Parce qu’effectivement il s’agit d’un passage étroit et relativement court mais ô combien dangereux. C’est toujours avec plaisir que je reçois vos informations et sur le site où je m’exprime je trouve que les gens qui participent sont sympa
Faut savoir que ce gendarme ( réserviste ) a fait son travail . Les consignes étant probablement d’interdire toute circulation à contresens de la course qui n’était pas terminée à ce moment là . J’informe aussi que ce militaire devait être là depuis bien longtemps ayant pour missions de canaliser les spectateurs et de sécuriser et faciliter le déroulement de la course . Etait il un fan de vélo ? je ne pense pas . Malgré tout fallait encore reconnaître Froome sous son Pancho gris sans distinction et reconnaissance visible de l’équipe Sky . Un incident sans conséquence physique heureusement .
j’était présent à l’étape de Carcassonne et dans le « fan park » j’ai demandé à la vendeuse de la boutique officielle du tour si elle vendait des maillots de la SKY ,elle m’a répondu :c’est quoi SKY ? vous boycottez les maillots SKY lui ai-je dit .réponse:un sourire narquois.à quelques dizaines de mètres un vendeur non « estampillé » tour de France en avait pas mal et avait tout vendu le dernier modèle » SKY ocean rescue » . NO COMMENT