Un vrai cyclo-crossman doit-il sauter les planches à vélo ?

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Un cyclo-crossman doit être avant tout un lapin sauteur !
"Le saut de lapin" est un art totalement maîtrisé par Clément Venturini. Crédit photo : DR

La saison de cyclo-cross bat son plein. Elle commence en été dans la deuxième quinzaine du mois d’août et se conclût à la fin du mois de février. Le cyclisme des prairies et des chemins tortueux requiert des talents bien particuliers comme l’explosivité pour s’illustrer dans cette discipline hivernale. Le jump en est un autre et prend tout son sens quand il faut passer les planches, obstacles incontournables du cyclo-cross. Et un bon cyclo-crossman doit pouvoir voler par-dessus sans se gameller !

Le cyclo-crossman Clément Venturini est toujours à la planche !

Clément Venturini, le planchard champion de France de cyclo-cross 2017 a signé pour les deux prochaines saisons chez AG2R La Mondiale. En rejoignant l’équipe de Vincent Lavenu, le cyclo-crossman va se détourner volontairement des sous-bois et des chemins boueux typiques de cette discipline. Il participe tout de même à quelques épreuves près de chez lui en vue de préparer le prochain championnat de France qui se déroulera le 14 janvier à Quelneuc (Morbihan). Le Villeurbannais s’attaquera à la route au mois de février. L’asphalte où il a déjà brillé dessus à quelques reprises comme aux 4 jours de Dunkerque en remportant le général cette année. Mais il a toujours à coeur de s’entraîner en passant par-dessus les planches. Et pas question pour lui de mettre le pied à terre et des les franchir en courant avec le vélo sur l’épaule, ce serait un affront au « saut de lapin » !

https://twitter.com/cedvasseur/status/944243600061353984

Mathieu van der Poel, un cyclo-crossman sur une autre planète

Le coureur tchèque Zdeněk Štybar (Quick-Step Floors) triple champion du monde de cyclo-cross 2010, 2011 et 2014 et vainqueur de la Coupe du monde en 2009-2010 a récemment déclaré qu’il a gagné plus d’argent quand il était cyclo-crossman que maintenant sur la route. La culture de cette discipline en Belgique et au Pays-Bas s’avère très lucrative pour les ténors qui la dominent et a autant de succès auprès du public que les grandes Classiques flandriennes. On comprend mieux pourquoi certains coureurs ont du mal à quitter la gadoue. Tel que Mathieu van der Poel qui va retarder sa grande entrée sûrement payante chez les Forçats de la route.    

Vidéo – Mathieu Van Der Poel et Wout Van Aert se tire la bourre

@TeamCOFIDIS

2 Commentaires

  1. Il le faut pour qui veut garder sa glace, mais il faut être apile! Il faut bien tirer avec la machine et sans peine tout s’enchaine, naturellement…
    La couleur de la planche peut parfois surprendre, mais vous imaginez Van der Boel ne pas sauter une planche ?!… Avez-vous vu sa mine quand il la passe ? Quelle facilité ! Il est surtout trés fort à la relance au-dessus de la planche, alors que d’autres marquent un temps d’arrêt.

  2. Moi qui est connu les anciens cyclo cross ….. Bof la planche . Obstacle artificiel inutile . cela me fait penser à un hippodrome . Je déborde sur le sable . Moi quand j étais petit je jouais dans le sable …. Là on laboure . Là aussi bof , et puis cela abime le matos . Bientôt il faudra ramper avec son vélo et à quand une fosse sur le circuit ? Non il faut du sous bois , de la terre , des près , des escaliers , des dévers , un peu d’eau … Des montées et descentes et très peu de macadam C’est déjà assez dur comme cela .

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