C’est un contexte très particulier qui vit actuellement non pas seulement la planète cyclisme mais le monde entier. Toutes les activités sont à l’arrêt. De nombreuses courses ont d’ores et déjà été annulées à cause du coronavirus. Quelques uns des monuments de la saison, Milan-San Remo et plus récemment le Tour des Flandres, Paris-Roubaix et Liège-Bastogne-Liège ont été contraints à l’annulation. David Lappartient, le président de l’Union Cycliste Internationale, s’est livré auprès de France TV.
Les courses annulées jusqu’au 30 avril !
« Du jamais vu ! », a réagi David Lappartient lors de l’entretien réalisé par nos confrères de France TV. « Dans les jours et semaines qui viennent nous allons travailler au remodelage du calendrier, en fonction de l’évolution de l’épidémie bien sûr. La première possibilité, c’est de reprogrammer ces monuments du cyclisme à l’automne », a rassuré le président de l’UCI. Et l’incertitude plane encore sur le Critérium du Dauphiné qui aura lieu à partir du 30 mai. « Il faudra prendre une décision et même obtenir l’autorisation des préfectures en fonction du stade de l’épidémie, 3 semaines avant », a-t-il expliqué.
Que va-t-il advenir des Grands Tours ?
On le sait d’ores et déjà, le Tour d’Italie ne se disputera pas comme il avait été programmé, c’est-à-dire du 9 au 31 mai avec un départ de Hongrie. L’UCI travaille donc actuellement en étroite collaboration avec les organisateurs italiens, RCS, afin de trouver un compromis. « Les pistes sont un Giro sans doute redessiné aussi et peut-être pas sur la même durée. Mais le Giro, avec les classiques repoussées, fait partie de nos priorités évidemment et nous avons bon espoir de le voir se courir », a dit David Lappartient avant d’assurer que pour le Tour de France, « pour l’instant rien ne bouge ». En tout cas, avec le confinement actuel, certains coureurs se demandent encore pourquoi ils s’entraînent : tant sur le plan sportif qu’éthique.
