En 12 ans, l’équipe Vini Zabu a eu 9 cas de dopage au sein de ses rangs. Le dernier en date est Matteo De Bonis (25 ans), contrôle positif à l’EPO hors compétition le 16 février dernier. C’est trop pour le Mouvement Pour un Cyclisme Crédible (MPCC) qui a publié un long communiqué à ce sujet.
« Rien ne change » en matière de dopage chez Vini Zabu
Le MPCC a rappelé que l’équipe italienne Vini Zabu détenait le plus grand nombre de cas de dopage sur la décennie écoulée. « Cette équipe italienne, apparue dans les pelotons en 2009, totalise désormais neuf procédures en douze ans. Les substances incriminées sont à chaque fois des produits lourds et bien connus (5 cas d’EPO, 2 cas d’hormone de croissance, 1 cas de Clenbuterol, 1 cas pour de l’Ostarine) », peut-on lire.
« Le risque pour l’équipe italienne de ne pas pouvoir participer au Giro d’Italia, pour lequel elle est à nouveau invitée, est donc techniquement réel, si l’UCI l’estime justifié. » En effet, si deux cas de dopage se succèdent dans un intervalle de 12 mois, l’équipe peut être suspendue intégralement pendant 15 à 45 jours. Dans le cas où la sentence décidée par les instances serait la plus longue, Vini Zabu ne serait pas au départ du Giro 2021 (8-30 mai). « Depuis 2009, cette équipe est dirigée par les mêmes personnes, Angelo Citracca et Luca Scinto, qui étaient donc en fonction à chacune des neuf procédures qui ont touché la formation italienne, continuant de bénéficier de la confiance de certains organisateurs. »
Ils sont souvent pris, puisque ça fait neuf cas pour Citracca… Le cas le plus connu reste quand même Danilo Di Luca, ce coureur attaquant au style si caractéristique et admiré par tant de supporters… Il est possible de lire le livre de ses aveux sur lu0i-même et « le milieu », « Cycliste infiltré » … Un livre de plus qui peut éclairer en partie ceux qui en auraient besoin… Le MPCC justifie son existence en tirant sur une ambulance, c’est de bonne guerre… Il le faut car en Italie toute l’équipe Vini Zabu serait actuellement plus ou moins soumise à enquête, perquisitions, etc…
Et si l’epo était un remède contre la covid?