Dans une interview accordée à Wielerflits, Dylan Groenewegen s’est confié sur une période très compliquée remontant il y a quelques mois à peine. Sa faute causant la terrible chute de Fabio Jakobsen au Tour de Pologne lui a fait vivre ensuite l’enfer au quotidien. Au point de devoir faire appel à la police pour surveiller sa maison.
Les forces de l’ordre aux côtés de Dylan Groenewegen
Un quotidien cauchemardesque. C’est ce qu’a vécu Dylan Groenewegen au courant du mois d’août, et même au-delà. «J’ai reçu tellement de menaces concrètes que nous avons averti la police quelques jours après la chute en Pologne.» Rappelez-vous, le Néerlandais avait été l’auteur d’une grave faute sur une arrivée massive projetant violemment au sol Fabio Jakobsen. Ce dernier avait eu un temps un pronostic vital engagé. Mais cela a provoqué des réactions totalement disproportionnées à l’encontre du coureur du Team Jumbo-Visma. «Les semaines suivantes, la police a surveillé devant notre domicile. Nous ne pouvions plus ouvrir spontanément la porte. Si je voulais sortir, un agent devait m’accompagner pour qu’il ne se passe rien.»
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Pendant un moment, Groenewegen a donc vécu dans l’insécurité totale (ou presque). L’inquiétude, l’appréhension était permanent le concernant. D’ailleurs, des faits précis traduisent ce qu’il a pu vivre. «Nous avons reçu des lettres manuscrites. Dans l’une d’entre elles se trouvait un noeud coulant autour duquel nous pourrions pendre notre enfant. Quand tu vois ce genre de messages, tu prends peur. C’est cela qui m’a fait dire que la situation ne pouvait plus durer.» Désormais, la situation est heureusement revenue à la normale. De quoi vivre au quotidien de manière plus paisible.