Fabio Aru sera certainement au départ de la 100ème édition du Tour d’Italie qui part de chez lui, en Sardaigne. Son équipe Astana a déjà confirmé sa présence, mais le coureur transalpin préfère rester prudent. Lors d’une interview pour Radio Corsa, il a expliqué que son programme sera connu en détails début décembre.
Fabio Aru face à ses anciens coéquipiers sur le Giro
« Le Tour d’Italie est déjà parti de Sardaigne, en 2007, mais je n’étais pas coureur professionnel. Ce sera donc une première pour moi », affirme le leader italien de la formation Astana. « Je voudrais être au départ, mais nous avons besoin de se pencher plus en détails sur mon programme avec l’équipe et le staff. Nous en saurons plus lors du prochain rassemblement à Montecatini. Mais le Giro reste une grande source de motivation. »
Le Giro débutera le 5 mai prochain sur l’île, à Alghero. Le peloton y disputera trois étapes en ligne avant de rejoindre la Sicile et la montée du Mont Etna. Actuellement, plusieurs anciens coéquipiers de Fabio Aru ont confirmé leur présence au départ de cette course : Vincenzo Nibali avec Bahrain-Merida, Mikel Landa et Diego Rosa avec les couleurs de la Sky.
« Il y a beaucoup de respect entre nous. Ils ont choisi de rejoindre d’autres projets, de nouvelles équipes et je ne peux que leur souhaiter bonne chance. »
Fabio Aru reviendra au départ du Tour de France
L’année 2016 a été assez compliqué pour Fabio Aru. Il n’a levé les bras qu’à une reprise, lors d’une étape du Critérium du Dauphiné. Sur le Tour de France, il s’est écroulé lors du dernier weekend alpestre, passant de la 6ème à la 13ème place au général.
« 2016 a été une année difficile pour moi. J’ai beaucoup appris lors de cette saison. On apprend beaucoup plus dans ce genre de situation par rapport à une année durant laquelle tout se passe bien. J’ai fait quelques erreurs, mais ça reste entre moi et l’équipe. Je reviendrai tôt ou tard au départ du Tour de France. C’est une course que j’apprécie beaucoup. Il y a beaucoup de stress, mais ce n’est pas une épreuve plus dur que le Giro ou la Vuelta. Je le répète : j’adore le Tour de France même si cette année cela ne s’est pas passé comme je le souhaitais. »