Jeune grimpeur de la Cannondale-Drapac, Joe Dombrowski a lancé une idée particulièrement intéressante auprès de nos confrères de Velonews. Pourquoi le record de l’heure doit être réservé aux rouleurs, sur un terrain plat? Pourquoi ne pas l’ouvrir aux grimpeurs, en montagne?
« L’an dernier, l’engouement autour du record de l’heure était incroyable« , raconte Joe Dombrowski. « Si j’avais essayé, j’aurais eu le temps le plus lent de l’histoire! Ce serait cool de l’adapter en montée et à l’extérieur. » En effet, toutes les tentatives se sont déroulées dans un vélodrome l’an passé. Le tenant en titre, Bradley Wiggins, a parcouru 54,526 km en une heure.
L’idée du grimpeur de la Cannondale-Drapac est de calculer combien de mètres – en altitude – peut parcourir un coureur en une heure, sur une ascension de son choix. La météo, le vent, le pourcentage de la pente et tous les facteurs extérieurs auraient un rôle à jouer. « J’aime les éléments naturels, ils ne sont pas contrôlés comme sur une piste. » Par ailleurs, le poids du vélo pourrait être inférieur aux 6,8 kg réglementaires, imposés par l’UCI.
Joe Dombrowski a déjà quelques idées sur l’ascension qu’il choisirait, comme Tenerife et sa montée volcanique ou encore le Stelvio bien que ce dernier risque de ne pas être assez long.
Vous dites que l’idée serait intéressante ? Pour la seule et unique raison de la valeur des pourcentages dont aucun n’est rigoureusement identique, cette suggestion n’est crédible que sur une seule et même montée pour tous ! Par contre on peut comparer les temps de montée de tel ou tel col ou ascension, autant de statistiques qui existent déjà en grande partie !
Selon lui, le coureur doit être libre de choisir la montée. Je suis d’accord pour dire que tout ceci n’est pas équitable du tout. Ceci dit, je ne maîtrise absolument pas les données mathématiques quoi doivent être prises en compte mais il me semble qu’il y a un choix stratégique à faire selon les capacités physique de chacun. Une pente plus raide pour monter plus rapidement en altitude quitte à perdre du temps dans la montée (car plus difficile) ou bien une pente moins sèche, sur laquelle le coureur met davantage de temps pour monter mais en contrepartie, il s’use moins et peut tenir un rythme bien plus régulier. Enfin bon, ce n’est qu’une supposition.
Votre supposition me parait par contre originale et intéressante; il ne s’agirait plus d’un record de l’heure au sens où semble le suggérer Dombrowski, mais d’un temps à battre pour un dénivelé donné ( 500m,1000m,1500m,200Om,etc…?) à effectuer sur le parcours de son choix.