Il aurait pu être le Dr. Jekyll and Mr. Hyde. Lance Armstrong attire comme répugne. Homme à plusieurs facettes dont une distincte qui le caractérise, une opposition à son visage humain qui détient toujours dans ses tréfonds machiavéliques le drame transgénérationnel de sept Tours de France réduits au palmarès du néant. Son personnage duel n’a de cesse de faire parler, sa duperie sportive encore plus. Grand-père, père et fils se partagent les rôles de défenseur du leader charismatique de l’US Postal ou d’accusateur d’une infamie que seuls les coeurs les plus brisés ne pourront jamais se départir tandis que leur cible à abattre est invitée par les organisateurs du Tour des Flandres et du Marco Pantani mémorial GranFondo, épris d’une charge émotionnelle salutaire pour l’aura de leur course plus que d’un coureur jadis chargé de tristes intentions. Ce qui revient un peu au même à la nuance près que le présent s’est un peu délesté du passé, de la taille d’un doigt.
Lance Armstrong fera toujours du mal au cyclisme pour son bien
Avec ce sous-titre évocateur, beaucoup vont me dire que moi aussi je suis un psychopathe qui voit le bien par le mal. Et si c’était cela le secret dommageable de Lance Armstrong, faire du bien au cyclisme en ayant inoculé dans les veines de ce sport toujours en quête de rédemption permanente, une misère salvatrice. La nature double du Texan remonte à son enfance « sacrifiée » par un père qui fut absent et par déduction ne lui a jamais fait de cadeau. Une blessure à l’âme jamais dépassée, bien qu’apaisée dans sa période nucléaire, et les actes autant que les paroles du « Boss » en témoignèrent comme dans une interview de fin d’étape au cours d’un Tour de France où il avait déclaré qu’il ne faisait jamais de cadeau à un adversaire. Fallait-il y voir à l’époque un message sous-jacent qui n’avait pas d’autre intention que de nous dire avec le filtre de sa schizophrénie dont la phase aiguë s’est située entre 1999 et 2005, je suis un grand imposteur qui va aider le cyclisme à se sortir de sa fange anabolisante dans lequel je l’ai mis avec mes contemporains et mes prédécesseurs. À l’image du chaos du monde qui n’est là que pour faire évoluer les consciences récalcitrantes à la béatitude planétaire, il faut écouter de ce qu’il a de plus précieux à nous dire. Le mal est une oeuvre d’art autant que le bien, chez l’homme c’est une question de perceptions subtiles qui le sauvera de lui-même et par la même occasion le délivrera de ses agissements néfastes pour son environnement. Le dopage ne pourra être éradiqué totalement que lorsque ceux qui voudront mettre à mal leur sport pour des raisons de puissance incontrôlée de l’ego émanant de blessures inhérentes au mental défaillant, auront un regard de tueur vers celui-ci plutôt que de s’en servir pour assombrir la lumière d’un événement qui a l’origine n’est faite que pour éclairer de mille feux la force naturelle des hommes. Affaire(s) à suivre…
C’est vrai il faut connaître l’histoire d un homme ou d’une femme pour se faire une idée de la personne et dire moi , je le connais . Je dirai même qu’il faut vivre avec la personne pendant plusieurs années pour la connaître ( et encore…. ) Alors pour juger un individu c’est une autre histoire … Lance Armstrong fera toujours du mal au cyclisme pour son bien , possible , oui . Malgré tout cela n empêchera pas d’ autres affaires similaires . les actualités sportives aujourd’hui encore , nous le font savoir . Alors rejeter Armstrong ? Non c est une erreur , le mettre à l’écart et l’enfermer dans sa boite n est pas la bonne solution . Il a beaucoup pris au cycliste aucun doute , mais il peut aussi beaucoup redonner . Mais certains le veulent il vraiment ? Pas si sur et là est la vraie source du problème .
Pour que le tableau garde son réalisme, il convient de ne pas supprimer ce qui en fait le paysage.