Si cette année, certaines équipes ne se soucieront pas, à l’image des Quick-Step par exemple, de savoir si elles resteront en 2023 en WorldTour, tout au contraire, d’autres, ont du soucis à se faire. A l’issue de la saison 2022, seules les 18 meilleures équipes UCI se verront obtenir une licence WorldTour (première division).
Une saison cycliste sous pression
2022 sera l’année de la chasse aux points UCI. Retour en 2020 où l’UCI avait octroyé 18 licences WorldTour aux 18 meilleures équipes classées à l’issue de la saison cycliste. Et cette obtention n’a été décrochée que pour trois années. Ainsi, tout est à refaire et tout est à prouver une nouvelle fois.
La règle est on ne peut plus simple. Seules les 18 meilleures équipes bénéficieront de la précieuse licence. A titre d’exemple, les Quick-Step ont terminé la saison 2021 avec quelques 25.000 points tandis que la Lotto Soudal, elle, a obtenu moins de 8.000 points. Et c’est ce type de défaillance qui pourrait faire l’affaire de formations comme Arkea-Samsic ou encore TotalEnergies notamment, elles deux qui possèdent en leurs rangs des coureurs de classe mondiale. Un peu à l’image de l’équipe Belge, et au regard de la saison passée, Cofidis a du soucis à se faire, elle qui a terminé l’année avec 8.200 points tandis que Arkéa-Samsic – qui évolue une division en dessous, a terminé avec près de 8.700. Et en leur qualité de seconds du classement Pro Team 2021, les Bretons vont pouvoir participer à toutes les épreuves WorldTour de la saison, tout comme Alpecin-Fenix qui compte en ses rangs un certain Mathieu Van der Poel.
Une variante est à prendre en compte cependant puisqu’il se pourrait que parmi les 18 meilleures équipes fin 2022, toutes ne demandent pas une licence WorldTour.