L’équipe LottoNL-Jumbo entame sa saison 2018 sans leader-puncheur

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Jumbo-Visma dans le peloton 2019
L'équipe LottoNL-Jumbo va s'appeler Jumbo-Visma - Photo : Facebook LottoNL-Jumbo

Alors que la plupart des équipes World Tour ont choisi d’être polyvalente en ayant dans leurs rangs des coureurs capable de briller sur tous les terrains, la formation LottoNL-Jumbo a choisi de se passer d’un puncheur capable de briller sur les classiques ardennaises notamment.

Un début de saison mouvementé pour LottoNL-Jumbo

LottoNL-Jumbo connaît un début de saison plutôt mouvementé avec le licenciement de Juan José Lobato. Le coureur espagnol avait été renvoyé de son stage de pré-saison pour raison disciplinaire. Par la suite, la formation néerlandaise a expliqué que le coureur de 28 ans avait utilisé ou était en possession de médicaments non fournis ou utilisés par l’équipe. La sanction a été immédiate puisqu’il a été renvoyé peu de temps après. Depuis, LottoNL-Jumbo se concentre sur la saison à venir et notamment le Tour Down Under où elle a aligné une équipe compétitive avec Robert Gesink, George Bennett ou encore Enrico Battaglin. L’an passé, Robert Gesink s’était classé 8ème au général, à 1’02 du vainqueur de l’épreuve, Richie Porte (BMC Racing Team).

Une équipe sans leader-puncheur sur les Ardennaises

Sur les classiques ardennaises, la LottoNL-Jumbo ne possède pas de spécialiste capable de faire la différence. L’équipe néerlandaise a choisi de donner la priorité à son sprinteur Dylan Groenewegen, vainqueur – entre autres – de la dernière étape du Tour de France, aux Champs Elysées. Mais aussi à Primoz Roglic, spécialiste des courses d’une à trois semaines, et vainqueur d’étape sur la Grande Boucle. « Nous avons fait des choix », explique le directeur sportif de la LottoNL-Jumbo, Merjin Zeeman à Wielerflits.nl. « Nous avons un excellent sprinter avec Dylan Groenewegen, nous avons Primoz Roglic qui est parmi les meilleurs coureurs pour les courses à étapes. Robert Gesink et Steven Kruijswijk peuvent faire la différence en montagne. Les classiques ardennaises tombent dans une mauvaise période pour nous et nous n’avons pas de spécialiste pour ce genre d’épreuve. »

1 COMMENTAIRE

  1. Sans leader-puncheur, mais sans dealer-puncheur non plus, ce qui n’est pas forcément une mauvaise chose.

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