Ce samedi 1er août, avec les Strade Bianche, va marquer la reprise pour Oliver Naesen. Jusqu’à présent, l’opportunité ne s’était jamais présentée pour le Belge, qui va participer une première fois à cette prestigieuse classique italienne.
« Je suis très heureux de découvrir les Strade Bianche. C’est vraiment le moment idéal.» Dans un communiqué publié sur le site d’AG2R La Mondiale, Oliver Naesen ne cache pas sa satisfaction de courir (enfin) cette course si particulière dans le calendrier. Son profil atypique avec des chemins de terre pourrait convenir au Belge adepte des épreuves difficiles et usantes à l’image des flandriennes.
Une première participation gagnante sur les Strade Bianche ?
Dans une saison avec une configuration normale, Oliver Naesen n’aurait certainement pas pu prendre le départ des Strade Bianche. Mais le replacement de cette édition, exceptionnellement, en période estivale, et à la reprise, lui ont permis de se rendre en Italie. « D’habitude, la course se déroule la veille de Paris-Nice et je me contente de la regarder à la télévision. Je garde un incroyable souvenir de l’édition 2018, lorsque Tiesj Benoot gagne devant Romain Bardet. Devant mon poste, j’ai vibré et j’aurais aimé être dans la course.»
A l’image des autres coureurs, Oliver Naesen ne sait pas à quoi s’attendre pour son retour à la compétition. Mais estime avoir fait le travail nécessaire de son côté pour aborder la reprise dans de bonnes dispositions. « Je suis content de la façon j’ai géré cette longue coupure. J’ai été privilégié, je me suis entraîné normalement et j’ai 20 000 kilomètres au compteur depuis début janvier. Avec la crise sanitaire, je me suis préparé consciencieusement, sans l’enchaînement de courses. J’ai de bonnes sensations mais il y a beaucoup d’incertitudes. Par exemple, je ne connais pas la forme de mes adversaires, notamment.»
