C’est vraiment le pied, aux ongles vernis, pour Marcel Kittel !

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Marcel Kittel bloquera-t-il son compteur sur cinq victoires ?
Oui oui ce sont bien les pieds de Marcel Kittel ! Le colosse vert du Tour de France 2017. Crédit photo : Instagram

Les Bretons l’appellent Marcel Triskel, pour d’autres c’est le Géant vert ou encore le Kaiser. À Pau il a encore mis tous les sprinteurs d’accord sur son incontestable supériorité. Il est véritablement ‘The Scud » de la 104e édition du Tour de France. La formation Quick-Step Floors a le sourire jusqu’aux oreilles et il remonte même déjà jusqu’aux Champs-Élysées. Sans conteste l’allemand a tout d’une star adulée. Il est beau, il est grand, il est blond, il est baraqué et il a aussi un côté féminin que peu de gens connaissent. La femme qu’il y a en Marcel Kittel se cache au bout de ses pieds ! 

Il manque encore de belles et grandes classiques à Marcel Kittel…

Son palmarès est l’un des plus fournis chez les sprinteurs dans l’histoire du cyclisme. Â seulement 29 ans, Marcel Kittel a déjà engrangé quatre-vingt-six victoires depuis son passage chez les professionnels. Si l’on ne s’arrête que sur les plus prestigieuses, c’est dix-neuf sur les Grands Tours. Quatorze sur la Grande Boucle, quatre sur le Tour d’Italie et une sur le Tour d’Espagne. Ses grands autres faits d’armes se trouvent sur les autres versants de la saison. Des « petits » Tours tels que Dubai, dix victoires et vainqueur de l’épreuve en 2015 et 2016, de Pologne avec cinq levés de bras pour autant de jetés de vélo, de Dunkerque là ! quatre dans le Nord, de Turquie dont la somme est de trois plus quatre Grands Prix de l’Escaut et Jean passe et Jean passe. Non lui c’est Marcel ! Certes, avec toutes ces médailles accrochées autour du cou, il a de quoi inquiéter les records de ceux qui ont dégainé plus vite que les autres par le passé ou à la même époque dans les sprints. Je pense au français Charles Pélissier qui en 1930 remporta huit victoires sur la Grande Boucle tout comme les deux Belges Eddy Merckx en 1970 et 1974 et Freddy Maertens en 1974. Il est encore très loin d’André Darrigade et ses vingt succès et de Mark Cavendish qui en compte trente, et aura probablement du mal à égaler voire dépasser les trente-quatre du Cannibale. Mais cherchons la petite bête dans le palmarès du grand allemand d’1.88m. Où sont les classiques ? Bon ça c’est pour le faire redescendre un peu de son piédestal aux ongles vernis d’un rouge vif. Et je te prends quand tu veux Marcel ! Avec mes billes et mes petits coureurs, sur un circuit de sable je voulais dire. Ben oui, c’est l’été !

Milan-San-Remo sera sans doute la seule où il pourra briller…

Marcel Kittel passe mieux les montagnes que les autres années. On a pu le constater sur deux premières étapes de montagne du côté de Chambéry et des Rousses. Ce n’est pas Marion qui me contredirait. C’est de bon augure pour les prochains Milan-San-Remo avec la Cipressa et le Poggio à monter dans les derniers kilomètres de l’épreuve. Je ne vois pas d’autres classiques qui pourraient lui sourire autant que la Primavera. Le Ronde c’est injouable quant à Paris-Roubaix, trop sale pour ses « petits » pieds qu’ils soignent en compagnie de sa ravissante compagne néerlandaise Tess von Piekartz, volleyeuse professionnelle.

Mais que fait André Greipel cette année dans les sprints ? Il dort !

Crédit photo : Twitter

Vidéo – Cinquième victoire à Pau et c’est loin d’être fini pour Marcel…

Site officiel de l’épreuve

 

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