En se terminant au sprint, la Clasica de Almeria 2021 n’a pas dérogé à la règle des précédentes éditions. Avec autorité, la victoire est revenue à Giacomo Nizzolo (Team Qhubeka ASSOS). Le porteur du maillot de champion d’Europe a pris notamment le dessus sur Florian Sénéchal (Deceuninck – Quick Step) et Martin Laas (BORA – hansgrohe).
Giacomo Nizzolo démontre sa supériorité à la Clasica de Almeria 2021
Supérieur tout simplement. Sur l’arrivée groupée pour connaître le vainqueur de la Clasica de Almeria 2021, il n’y avait rien à faire face à Giacomo Nizzolo. Avec une belle marge, l’Italien s’est offert son premier succès de la saison dès sa première apparition. Une parfaite entame donc, d’autant plus que l’actuel champion d’Europe était le principal favori en compagnie de Fernando Gaviria. Ce dernier a fini bien plus en retrait.
Sur cette classique espagnole, les sprinteurs ont réussi à nouveau à se disputer la victoire. Les tentatives de quelques coureurs n’y ont rien changé. Dans les derniers kilomètres, il y a eu tout de même de l’animation, mais surtout à cause de chutes. Les deux survenues à quelques kilomètres d’écart ont mis au sol des coureurs comme Ivan Garcia Cortina (Movistar Team) Alvaro José Hodeg (Deceuninck – Quick Step). Et si ce dernier ne pouvait plus prétendre à la victoire, Deceuninck – Quick Step a quand même été aux avant-postes quand le sprint a été lancé. Ca a failli être payant puisque Florian Sénchal a terminé à la 2e place, mais face à Nizzolo, il était très difficile d’espérer mieux, pour ne pas dire impossible.
L’arrivée se fait aprés un virage : sur la vuelta également, c’est assez fréquent; ça peut faire fuir les spectateurs; ils n’ont qu’à rester chez eux ou applaudir et faire attention. Retransmission sur Eurosport pour la plus grande partie en hélicoptère; nous avons aperçu Cavendish attardé avec d’autres, sans doute par une chute; Hodeg n’étant plus là, le Sénéchal a pris le relais et fait deuxième; l’espace d’une seconde, on reconnait Gaviria qui essaie de sprinter et puis disparait de l’écran et sans doute du sprint… En fait, c’est une épreuve toujours un peu mystérieuse… C’est lui, c’est bien Nizzolo, avec son maillot de l’Europe qui passe la ligne ! il débouche plein pot dans le virage ! Comme il en a sous la savate ! Il est mieux qu’à Bessèges; il retrouve son niveau de l’an dernier.
Quel contraste avec le tour de Provence , où le parcours Français s’est déroulé sur des petites routes et dans une froidure marquée . En Espagne tout l’inverse, l’épreuve a pris un itinéraire d’autoroute aux abords de mer avec une température printanière . D’un côté quatre jours de course et de l’autre une journée , l’attribution des points UCI est à revoir . Comment peut-on donner 200 points pour le vainqueur de ces deux épreuves ? L’épreuve espagnol est moins difficile, 150 points aurait été plus juste et je suis gentil . Autres réflexions comme le souligne Toutalo une arrivée en courbe , assez étonnant comme si on pouvait pas la mettre ailleurs , L’UCI interdit certaines positions sur vélo mais impose quoi aux organisateurs ? Les coureurs tombent par poignée sur chaque épreuve avec des conséquences plus ou moins grave . Entre les ilots directionnels , les ralentisseurs ( ou gendarmes couchés ) et les ronds points tous les trois cent mètres dans certaines agglomérations ( la France le pays des ronds points ) une course devient un parcours du combattant avec de grand risque de chutes. Heureusement ballots de paille sont installés aux endroits dangereux et anges bleus ( gendarmes motorisés ) agitent leurs fanions pour signaler un danger. Il y a du boulot pour minimiser les risques . C’était mon coups de gueules du lundi matin . Une fois de plus bravos à tous ses coureurs, femmes ou hommes qui bravent tous les dangers qui jalonnent un itinéraire d’une épreuve cycliste