Remco Evenepoel auteur d’un nouveau numéro sur la Coppa Bernocchi 2021

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Coppa Bernocchi 2021 : Remco Evenepoel en démonstration en Italie
Photo : Deceuninck-Quick Step/ Tim de Waele/Getty Images

RÉSULTAT. Remco Evenepoel (21 ans) a pu savourer sa victoire sur la Coppa Bernocchi 2021 (1.Pro). Le jeune coureur belge a de nouveau réalisé un exploit dont lui seul a le secret. Parti en échappée après 60 kilomètres de course, le pensionnaire de la formation Deceuninck-Quick Step s’est défait de ses compagnons d’échappée à une trentaine de kilomètres de l’arrivée. Malgré les efforts de ses poursuivants, Evenepoel n’a cessé de creuser l’écart jusqu’à la ligne d’arrivée de cette Coppa Bernocchi. Il s’agit de sa 8e victoire en cette saison 2021.

Thibaut Pinot présent dans la bonne échappée

L’échappée du jour sur la Coppa Bernocchi 2021 s’est dessinée après une soixantaine de kilomètres de course. Disputée sous la pluie, la classique italienne a donné envie à beaucoup de coureurs de se porter à l’avant. Finalement c’est un groupe d’hommes forts qui est sorti à la faveur d’une bosse. Dans ce groupe figuraient Remco Evenepoel et Fausto Masnada (Deceuninck-Quick Step), Thibaut Pinot (Groupama-FDJ), Alessandro Covi (UAE Team Emirates), Antonio Puppio (Qhubeka NextHash) et Samuele Battistella (Astana-Premier Tech). Une attaque aura suffi à Evenepoel pour distancer ses compagnons d’échappée à environ 30 kilomètres de l’arrivée.

Classement Coppa Bernocchi – Top 10

Consultez le classement complet.

1 – EVENEPOEL Remco (Deceuninck – Quick Step) les 197 km en 4:26:10
2 – COVI Alessandro (UAE Team Emirates) +1:49
3 – MASNADA Fausto (Deceuninck – Quick Step) +1:50
4 – BATTISTELLA Samuele (Astana – Premier Tech) +2:25
5 – PINOT Thibaut (Groupama – FDJ) +2:26
6 – PUPPIO Antonio (Team Qhubeka NextHash) +2:55
7 – MOLANO Juan Sebastian (UAE Team Emirates) +10:57
8 – FIORELLI Filippo (Bardiani-CSF) m.t.
9 – BONIFAZIO Niccolo (TotalEnergies) m.t.
10 – VIVIANI Elia (Cofidis) m.t.

4 Commentaires

  1. Super Belge a gagné . Ce jeune homme reste un phénomène , il faut bien le dire . Le groupe de tête a plié rapidement cette épreuve, et elle s’est résumée à la confrontation de 6 coureurs , dont 2 deceuninck . La messe était dite . Une fois seul, notre futur vainqueur s’est mis en route et rien ne l’arrêtera , même pas la pluie . Manasda en couverture que pouvait il lui arriver ? La seule façon de gagner pour lui était de finir seul il a réussit son entreprise , on pourrait dire comme d’habitude , écrasant l’adversité . bravo donc avec sincérité . Il lui aura fallu 30 kilomètres pour mettre Pinot , 5 ème à 2,26 minutes … c ‘est pratiquement 5 secondes perdues par kilomètre, impressionnant. L’adversité devra trouver rapidement dans un futur proche ( c ‘est pas gagné ) la parade pour contrer ou dérégler Super Belge . Facile diront certains ne pas rouler avec lui . Il s’énervera donc certainement en gesticulant et brassant de l’air, vociférant sur ses compagnons, qui voudront surtout pas l’entendre … Le métier de coureur cycliste n’est surtout pas un long fleuve tranquille . Mais ça beaucoup pourrait le dire .

  2. Oui je pense que vous avez raison. Il lui aura fallu un an pour récupérer de sa chute du tour de Lombardie 2020. Cela met encore plus en évidence l’énorme erreur de Vantourenhout aux championnats du monde à Louvain. Il a fait la bêtise de décider juste après Tokyo que Van Aert serait seul leader. Et il n’a pas changé son fusil d’épaule même quand on voyait après chaque course que le niveau de Remco progressait (tour du Danemark, course du raisin, Brussels classic, championnats d’Europe, championnat du monde CLMI). Malgré cela il a voulu faire de Remco un simple équipier de Van Aert. Quelle erreur ! De plus on a osé le critiquer parce qu’il pensait qu’il aurait pu peut-être gagner le CM et qu’il ne comprenait pas la tactique de l’équipe. Moi non plus je ne l’ai pas comprise. Il aurait peut-être dû taper le poing sur la table. Mais n’oublions pas que le garçon n’a que 21 ans.

  3. C’est comme une mobylette ou une petite moto GP; il tourne les jambes avec une telle facilité que cela peut en venir désagréable. En ce moment, Ils sont quelques uns, parfois épisodiquement, parfois de manière constante, à donner l’impression de rouler en apesanteur et cela peut provoquer la nausée, voire le dégoût; c’est un peu comme la jaunisse, d’après que ça se soigne bien. Personnellement, je suis un peu sceptique, car je m’en débarasse jamais complètement… Ceci dit, en général, les adversaires d’Evenepoel doivent absolument tenter de le suivre dès qu’il s’en va, si non ils ne le revoient plus. Au championnat du monde, c’était différent, il roulait devant pour son équipier… Attention, il faut pas se tromper, l’équipier c’était pas Van Aert, si non il serait resté à ses côtés durant la course, comme tout bon équipier. L’autre en aurait tant eu besoin en fin de course pour pouvoir arriver au sprint, comme annoncé … Mais là, si l’on s’en tient au maillot qu’il avait, histoire belge, il s’arrête de pédaler au moment où il devait commencer à le faire…. etc… Parenthèse fermée, ça sert à rien de sortir avec un derny si c’est pour le laisser partir; c’est vrai, ça peut faire très mal, mais il s’agit de rester bien collé derrière; un coureur comme Colbrelli le fait très bien. Colbrelli, c’est différent, c’est pas tout à fait une moto, c’est plutôt comme une vespa, adaptée à tous types de terrains; car son allure très ramassée, à évolution ondulante, parfois même en zigzags, cache en fait une grande dextérité, et nous l’avons d’ailleurs vu récemment, aussi bien à Trente collé à la roue d’Evenepoel qu’en slalom sur le pavé.= de Roubaix

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