Une médaille d’or pour l’Equateur aux Jeux Olympiques de Tokyo. Richard Carapaz a remporté la course en ligne au terme d’un parcours exigeant de 234 kilomètres. Sorti à une trentaine de kilomètres de l’arrivée en compagnie de l’Américain Brandon McNulty, il l’a ensuite distancé à cinq kilomètres du terme. Arrivés dans un groupe pour la deuxième place, au sprint, le Belge Wout Van Aert et le Slovène Tadej Pogacar sont parvenus à décrocher une médaille. Le Français David Gaudu a pris la 7e place.
Les Jeux Olympiques de Tokyo reviennent à Richard Carapaz
C’est un grand jour dans la carrière de Richard Carapaz. Déjà vainqueur du Tour d’Italie 2019, le coureur équatorien est désormais champion olympique sur la contre en ligne. Pas forcément favori, malgré sa récente troisième place finale lors du dernier Tour de France qui s’est achevé la semaine dernière, il a su tirer son épingle du jeu dans le final. Sa victoire s’est construite en deux temps. A une trentaine de kilomètres de l’arrivée, dans une phase d’observation entre une dizaine de coureurs, celui qui porte généralement le maillot d’INEOS Grenadiers est parvenu à sortir avec Brandon McNulty. Puis, dans les derniers kilomètres, profitant d’une portion montante, Carapaz s’est isolé en tête de course. Il ne sera pas rattrapé jusqu’à la ligne d’arrivée.
Après des premières heures calmes, la course olympique a commencé à se décanter à une cinquantaine de kilomètres de l’arrivée. Moment choisi par le Belge Remco Evenepoel et l’Italien Vincenzo Nibali pour passer à l’attaque. Mais ils ne parviendront jamais à prendre suffisamment d’avance. C’est d’ailleurs un peloton groupé, même s’il avait perdu déjà des unités comme le dernier champion olympique Greg Van Avermaet, qui a abordé le Mikuni Pass principale difficulté du jour. Ses 6,8 kilomètres avec une pente moyenne de 10,2% ont fait des dégâts. Tadej Pogacar est le premier à avoir attaqué. Brandon McNulty et Michael Woods ont réussi à le suivre. Et finalement, au sommet, ils se sont retrouvés une dizaine. Un groupe où était présent aussi David Gaudu et Wout Van Aert, qui a fait en grande partie les efforts.
C’est dans la transition avec le Kagosaka Pass que la mésentente s’est faite ressentir dans le groupe de tête. Après quelques attaques, c’est finalement Carapaz et McNulty qui ont pris leurs distances avec les poursuivants. Avec un duo qui collabore bien et des relais moins appuyés à l’arrière, l’écart a atteint les 45-50 secondes avant de diminuer jusqu’à une quinzaine de secondes. Il restait alors cinq kilomètres quand Carapaz a placé une accélération fatale à McNulty. Le moment décisif pour aller décrocher la médaille d’or. Derrière, la lutte pour la deuxième place commençait alors que McNulty s’est fait rattraper. Dans la dernière ligne droite, Carapaz a pu savourer sa victoire. Vainqueur avec plus d’une minute d’avance, le podium a été complété par Wout Van Aert et Tadej Pogacar, les plus rapides dans le groupe des poursuivants dans lequel David Gaudu, premier français, a pris la 7e place.
Classement – Jeux Olympiques de Tokyo – Top 20
Retrouvez le classement complet des Jeux Olympiques de Tokyo
1 – CARAPAZ Richard – ECUADOR – 6:05:26
2 – VAN AERT Wout – BELGIUM – +1:07
3 – POGAČAR Tadej – SLOVENIA – +1:07
4 – MOLLEMA Bauke – NETHERLANDS – +1:07
5 – WOODS Michael – CANADA – +1:07
6 – MCNULTY Brandon – UNITED STATES OF AMERICA – +1:07
7 – GAUDU David – FRANCE – +1:07
8 – URAN Rigoberto – COLOMBIA – +1:07
9 – YATES Adam – GREAT BRITAIN – +1:07
10 – SCHACHMANN Maximilian – GERMANY – +1:21
11 – KWIATKOWSKI Michal – POLAND – +1:35
12 – FUGLSANG Jakob – DENMARK – +2:43
13 – ALMEIDA João – PORTUGAL – +3:38
14 – BETTIOL Alberto – ITALY – +3:38
15 – VAN BAARLE Dylan – NETHERLANDS – +3:38
16 – MARTIN Daniel – IRELAND – +3:38
17 – YATES Simon Philip – GREAT BRITAIN – +3:38
18 – KONRAD Patrick – AUSTRIA – +3:38
19 – MAJKA Rafal – POLAND – +3:40
20 – MOSCON Gianni – ITALY – +3:42
Tous ceux qui étaient devant après la dernière difficulté ont couru pour que Vout Van Aert ne soit pas dans un sprint où il les aurait certainement battu . Mais à ce petit jeu ils prenaient aussi le risque de tout perdre dans un final devenu très tactique . Difficile de savoir quel sera le bon coup mais ceux qui ne tentent rien sont surs de perdre à l’image de D Gaudu qui s’est contenté de filer les roues pour glaner une septième place . Carapaz même s’il n’était pas le plus fort a osé et a été récompensé . Tant mieux pour lui ,les autres n’auront qu’à se reprocher leur passivité .
Pogacar était enrhumé. Je suis sûr qu’il attrapé le variant delta. Il a tout de même obtenu une médaille.
Roglic m’a un peu déçu.
FranceTV a fait sa coupure de pub juste au moment intéressant où Martin avait ses ennuis mécaniques. peut-être que dérailleur n’était pas un Shimano.
Gaudu a balancé Woeckler dans son interview d’après la course en disant que la consigne était de ne pas faire d’échappée, de seulement faire le sprint final. Mais pourquoi donc a-t-il été choisi comme sélectionneur de l’équipe de France ?
Bravo a CARAPAZ un attaquant qui tente toujours sa chance et aujourd’hui seul sans équipier et sans le Team Inéos pour lui faire le boulot il a prouvé qu’il ‘était un Guerrier..!(Il doit cette victoire a personne..!)et il a réglé ses comptes avec ceux qui l’on critiqué sur le Tour de France.
Doucement Doucement il se construit un Beau Palmarés..!
De plus ce garçon est sympathique..!
Un Podium pratiquement identique au Tour de France(Pas dans le méme ordre et avec un manquant…!)
Moralité il ne suffit pas d’étre le plus costaud il faut oser quitte a tout perdre et ne pas courir juste pour faire perdre les autres.!
Bon c ‘est un grimpeur qui a gagné , Carapaz a été le plus malin . Beau vainqueur . Van Aert faut bien le dire quelle puissance et il m’a épaté mais il avait tout le monde sur le porte bagages , bref pas facile pour lui et je pense qu’il en a fait de trop . Pour les autres , Pogacar quelle moteur ( mdr ) le voilà sprinteur maintenant . Mais moins performant que sur le tour . Gaudu était un peu juste , Evenepoel a explosé ( comme beaucoup ) mais je pensais qu’il ne pouvait pas passer la dernière difficulté avec ces forts pourcentages , Roglic n’était pas au niveau et m’a décu , Belle course un peu tactique sous le soleil japonais .
ils ont tous voulu la perte de VAN AERT qui était de loin le plus fort,ils n’ont pas su le lacher dans la grosse difficulté et après ,ils ont attaqué à diverses reprises et il n’avait que VAN AERT QUI Chassait derrière ,pas de relais.Roglic que VAN AERT a tant aidé l’an dernier ne lui a pas pris un relais ,uniquement il fallait que VAN AERT ne gagne et malgré tous ses efforts il les a battu au sprint LE GRAND CHAMPION c’EST VAN AERT
Les huit premiers du top 10 sortent du Tour de France, de quoi penser qu’il s’agissait de la meilleure préparation… Les slovènes et les belges supportent seuls le poids de la course avec Tratnik et Van Avermaet qui font au moins 150 kilomètres à réguler le peloton, l’impressionnant Tratnik assurant l’essentiel du train, de quoi mériter leurs deux médailles, d’argent et de bronze, lesquelles reviennent aux deux plus forts de la course, dans la continuité du Tour de France… Mais pas d’or pour eux, ainsi va la course; le métal tant recherché va à R. Carapaz, fils de ferrailleur, vélo en carbone.
Le nouveau champion olympique demeura fidèle à sa tactique habituelle, faisant mine de laisser la course se dérouler sans lui, tout en épiant un moment opportun pour porter une attaque, une seule, unique et si possible décisive… Les autres connaissant parfaitement le coureur, rien à redire au procédé du petit grimpeur équatorien, isolé avec le seul Narvaez-Prado, mais par contre trés familiarisé aux conditions climatiques du jour… Le caractère individuel d’une l’épreuve où Van Aert emmenait chaque fois tout un groupe sur le porte-bagage contribua donc à faire que l’entreprise Carapaz, longtemps accompagné par Mac Nulty, s’avérait la bonne… Pour le reste, rien de surprenant, la course affirmant de nouveau les caractéristiques de chacun : force, vaillance, loyauté dans l’effort ou art de ratagasser, nous fûmes parfaitement servis…
David Gaudu fut « un peu juste », comme on peut le voir avec sa place de 7e très honorable, mais sans médaille.
Cependant, il ne fallait pas se fier à son visage pendant la course, car il a révélé avoir appliqué la consigne de Thomas Voeckler, de faire des grimaces simulant une fatigue.
à propos d’un des commentaires, .. « Carapaz très familiarisé avec les conditions climatiques du jour » <– l'Équateur possède 3 grosses régions, le littoral, les montagnes y l'Amazonie. Carapaz vient d'un petit village avec une température entre 6 et 8 °C en moyenne, village qui se trouve perché dans les Andes….