Au terme d’une journée de course très calme, c’est l’Irlandais Sam Bennett (Bora-Hansgrohe) qui a remporté la 3ème étape de Paris-Nice, devançant au sprint Caleb Ewan (Lotto-Soudal) et Fabio Jakobsen (Deceuninck-Quick Step). Le maillot jaune Dylan Groenewegen conserve quant à lui la tête du classement général.
3ème succès pour Sam Bennett cette saison
Même sans Sagan… Bora gagne. En effet, en l’absence du phénomène slovaque (aligné sur Tirreno-Adriatico), c’est son coéquipier Sam Bennett qui devait assurer le sprint du côté de Paris-Nice. Choix payant, puisque l’Irlandais a su faire parler la poudre, et ce, sur l’ultime étape destinée aux sprinteurs.
Plate et balayée par un vent de face, cette troisième étape de Paris-Nice s’annonçait donc logiquement moins mouvementée que la veille. Ainsi, jamais inquiété par l’unique échappée du jour, le peloton s’est tranquillement dirigé vers une arrivée massive dans les rues d’Yzeure. Mais à cinq kilomètres de la ligne, sur une accélération des Sky et de l’inévitable Luke Rowe, une cassure est venue semer la panique, perturbant le train des sprinteurs. Malgré cette petite bordure, tout est finalement rentré dans l’ordre, et Sam Bennett a pu s’imposer, décrochant ainsi son troisième succès de la saison.
Côté Français, la déception vient une nouvelle fois d’Arnaud Démare. Parfaitement emmené par ses coéquipiers de la Groupama-FDJ, l’ancien Champion de France n’a pourtant pas fait mieux qu’une huitième place sur la ligne. Belle performance en revanche de Bryan Coquard, qui s’est classé cinquième du sprint final.
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Race leader Groenewegen blows up as @Sammmy_Be wins Stage 3 of #ParisNice pic.twitter.com/U9lFhpiULG
— Eurosport UK (@Eurosport_UK) 12 mars 2019
🏆 Etape 3, top 10 :
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— Paris-Nice (@ParisNice) 12 mars 2019
Belle photo en plan large au passage de la ligne pour introduire l’article et pour conclure cette lutte acharnée entre hommes forts où rares sont ceux qui gardent totalement leur ligne : Ewan va de gauche à droite et croise Coquard de droite à gauche, etc… Le sprint n’en demeure pas moins parfaitement régulier. Un œil sur A. Démare parfaitement lancé par un équipier, mais en vain : il se retrouve derrière le lanceur de la Lotto-VIsma, lequel emmène de manière bien involotaire le futur vainqueur de la Bora… Manque de vista ? Toujours est-il que Groenewegen, un peu émoussé par ses fulgurances des deux jours brécédents, pute et se relève. Ewan encore second mais fort solide tandis que le coq, quelque peu masqué, la crête la plus basse de la troupe, gage de parfait CX, obtient une méritoire cinquième place. Le fort puissant Benett s’impose : sur une course à étapes, en voici un qui à pour particularité de toujours progresser au fil des jours… Si la course durait trois mois, il gagnerait avec une ligne droite d’avance ! Incroyable !