Thomas Voeckler s’est montré sur cette troisième étape du Tour de France. Une étape toute plane sans réelles difficultés que les coureurs ont décidé d’escamoter. Un seul échappé à l’avant, le rythme du peloton ne s’accélérant pas, il n’en fallut pas plus au vétéran de la formation Direct Energie pour pointer le bout de son nez à 88 kilomètres de l’arrivée.
Son but, mettre un peu d’animation dans cette étape : « L’étape était bien longue… à la fois par sa distance, et parce que le rythme était lent. On s’ennuyait un peu, alors j’ai accéléré, histoire de mettre un peu d’action et de folie dans cette étape. A aucun moment, je n’ai pensé qu’il y avait une chance d’aller au bout. Mais ce n’était pas si énorme en termes de débauche d’énergie, il n’y avait pas un soleil de plomb ou un fort vent de face. En plus ça ne pénalisait absolument pas Bryan Coquard puisque je n’ai pas de rôle dans la préparation de son sprint. Et d’ailleurs je suis content pour lui avec cette belle troisième place ».
Il est vrai que l’étape a pu paraître ennuyeuse pour certains…Pas pour moi,bien au contraire!…le vélo en général, dans tous les aspects de sa pratique recouvre toutes les manières d’appréhender le temps et l’espace !…Que vivent et revivent les étapes « ennuyeuses »….Mais quand ils ont vu les départements traversés, quelle tristesse parfois… Comme l’île est vilaine!…Et cette mayenne si faible avec ces coureurs qui veulent pas rouler….Ceci dit,quand T.Voeckler (Direct Energie) dit ne pas avoir utilisé beaucoup d’énergie et qu’il a simplement du mettre un coup de gaz pour rejoindre l’échappé qui l’attendait devant ,il reconnaît d’une certaine façon que l’infortuné A.Fonseca(Fortunéo vital concept)avait montré autant d’énergie et de vitalité que lui et qu’il méritait sans doute aussi ce prix de la publicité…euh…de la combativité…