Elia Viviani domine le sprint de la deuxième étape du Tour de Dubaï

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Elia Viviani a dominé le sprint lors de la deuxième étape - Photo : Dubaï Tour

Après sa troisième place lors de la première étape ce mardi, Elia Viviani (Quick-Step) a dominé le sprint de la deuxième étape du Tour de Dubaï ce mercredi pour s’offrir un joli cadeau d’anniversaire. Le leader du général, Dylan Groenewegen (LottoNL-Jumbo) est remonté sur l’Italien dans le final, mais échoue de peu. Il conserve tout de même son maillot bleu. Riccardo Minali (Astana) complète le podium.

Elia Viviani n’a rien laissé à ses adversaires

C’est une petite revanche. Elia Viviani (Quick-Step) a très bien géré le sprint final de la deuxième étape du Tour de Dubaï ce mercredi pour finalement s’imposer. Après sa troisième place frustrante lors de la première étape ce mardi, l’Italien a pu savourer ce succès sur la ligne d’arrivée le jour de ses 29 ans. Le leader du général, Dylan Groenewegen (LottoNL-Jumbo) a bien failli lui enlever son cadeau des mains. Sur les 100 derniers mètres, le Néerlandais a tout donné et est remonté comme une fusée pour finalement échouer de peu derrière Viviani. C’est un Astana, comme pour la première étape, qui complète le podium. Il s’agit de Riccardo Minali. L’Italien a accroché la roue de Viviani et ne l’a pas quitté pour terminer troisième.

Cette victoire, Elia Viviani est donc allé la chercher en puissance. Surtout que le Transalpin a eu un petit souci à 20 kilomètres de l’arrivée avec une crevaison mais qui ne lui a pas fait perdre beaucoup de temps. Au contraire, ce petit ennui mécanique a dû lui donner plus d’envie. Le sprinteur de la Quick-Step empoche en tout cas son deuxième succès de la saison après la troisième étape du Tour Down Under. Il fait aussi une bonne opération en remontant à la deuxième place du classement général à seulement deux secondes derrière Dylan Groenewegen. La lutte pour le maillot bleu s’annonce rude.

Vidéo – Les 5 derniers kilomètres de la deuxième étape

Classement de la deuxième étape – Top 10

1. Elia Viviani Quick-Step Floors 4h34’31 »
2. Dylan Groenewegen LottoNL-Jumbo  »
3. Riccardo Minali Astana  »
4. Mark Cavendish Dimension Data  »
5. John Degenkolb Trek-Segafredo  »
6. Magnus Cort-Nielsen Astana  »
7. Alexander Kristoff UAE-Team Emirates  »
8. Jean-Pierre Drucker BMC  »
9. Sonny Colbrelli Barhain Merida  »
10. Adam Blythe Aqua Blue Sport  »

Classement général Tour de Dubaï – Top 10

1. Dylan Groenewegen LottoNL-Jumbo 8h25’50 »
2. Elia Viviani Quick-Step Floors à 2 »
3. Nathan Van Hooydonck BMC à 9 »
4. Magnus Cort-Nielsen Astana à 10 »
5. Riccardo Minali Astana à 12 »
6. Alexander Kristoff UAE-Team Emirates à 16 »
7. Nacer Bouhanni Cofidis  »
8. Sonny Colbrelli Brahain Merida  »
9. John Degenkolb Trek-Segafredo  »
10. Jacob Henessy Mitchelton-BikeExchange  »

1 COMMENTAIRE

  1. De cette énorme lutte entre les différentes équipes, beaucoup en perdirent tous leurs wagons et finalement, l’épilogue attendu arriva avec ce sprint acharné où Bouhanni englouti a disparu, tout comme Kittel perdu dans son train, alors que Degenkold se condamne aux barrières à la suite d’un Mareckso parti de bien trop loin tandis que Kristoff, Viviani et Cavendish luttent en première ligne au coude à coude… Le fantastique retour de Groenewegen termine le tableau où Viviani arrache la victoire qui lui avait échappé la veille…
    Peu de faits notables par ailleurs, selon la tradition de telles épreuves, si ce n’est le temps mis par Viviani, suite à sa crevaison à 22km du but, pour changer une roue arrière munie de freins à disques, 50 secondes, de quoi prolonger la discussion sur la question… Nous eûmes également droit à l’habituelle échappée sortie pour rien, le genre de truc qui peut même vous sortir des yeux… Il n’y a qu’un Eric Boyer de L’Equipe 21 pour envisager l’hypothèse du jour où « aucune équipe de sprinters ne voudra prendre la poursuite à son compte », ou pour avancer les ritournelles de « la chance qui sourit toujours aux audacieux », « qui ne tente rien n’a rien », etc, j’en passe et des meilleures… Il faut vraiment ne rien avoir à dire… Et pourtant, il y eu bien cette échappée, dans laquelle peut-être avez-vous vu le dénommé Mirza, avant que celui-ci ne disparaisse, ainsi que deux français en action : Charles Planet à l’avant alors que Nicolas Edet lui venait en aide de son mieux, les autres Cofidis étant assez nombreux derrière pour encadrer le sprinter maison.

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