Vendredi 27 septembre, la 54e édition du Tour d’Eure-et-Loir démarrera au départ du Coudray. 20 équipes s’affronteront sur les 3 étapes que composent la course afin de succéder au vainqueur 2023, Noa Isidore. Pour commencer l’édition 2024, les coureurs devront faire face, comme tout au long de la course, à une étape accidentée qui pourrait offrir du beau spectacle.
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Une première étape pour se mettre dans le bain
146.9 kilomètres sont prévus entre Le Coudray et Mignières, 146.9 kilomètres sans vraiment de plat. De nombreuses ascensions sont au programme et entre elles, ce sont des faux plats ou des descentes que les coureurs auront devant eux. Un profil qui ne fait pas peur à première vue mais qui pourrait être très usant, permettant aux plus frais de tenter leur chance dans le final.
Deux ascensions seront répertoriées pour le classement du meilleur grimpeur en plus de trois points chauds et un sprint. L’arrivée de la course se fera à l’issue d’un long faux plat qui devrait convenir à un sprinteur mais aussi à un attaquant qui pourrait faire de la résistance.
Globalement, l’étape ne comportera pas vraiment de grandes difficultés. Celle-ci résidera surtout dans l’usure qu’un profil composé de nombreuses petites bosses et faux plats pourrait provoquer chez les coureurs.
Une étape très ouverte
Comme d’habitude sur des courses de niveau 2.2, de nombreux coureurs prétendront à la victoire sur ce Tour d’Eure-et-Loir. Les formations de développement engageront des coureurs de grands talents. C’est notamment le cas de la formation Decathlon AG2R La Mondiale Development Team. L’équipe française emmènera Baptiste Veistroffer ou encore Killian Verschuren, deux jeunes coureurs capables de briller sur les courses usantes. Le premier, vainqueur sur une étape du Tour de Bretagne, le second 11e du Tour d’Italie U23. L’équipe française sera parmi les grosses armada à surveiller. Ce sera aussi le cas du CIC U Nantes Atlantique qui voudra conserver le titre acquis avec Noa Isidore l’an passé. Des équipes qui devraient vouloir favoriser une course de mouvement.
Les sprinteurs pourraient aussi avoir leur mot à dire à condition de réussir à contrôler toutes les attaques. Van Rysel-Roubaix emmènera notamment l’Estonien Norman Vathra, capable de réaliser d’excellents sprint. Du côté de St Michel-Mavic-Auber93, l’étape pourrait convenir à Romain Cardis ou encore Jérémy Lecroq.
Enfin, avec 6 formations de division Nationale française, il faudra s’attendre à voir des coureurs tenter leur chance à tout moment pour se montrer. Des coureurs habitués aux courses de mouvement et aux arrivées en échappées comme il y en a beaucoup chez les amateurs.
Ouh la la
Tour d’Eure-et-Loire : La Loire a débordé ou quoi ??
C’est le LOIR.
Correctrice de courriers ministériels à la retraite depuis peu, le métier ressort
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