5 favorites pour la course féminine olympique

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TODAYCYCLING - Guerre des chefs prévue dimanche !
TODAYCYCLING - Guerre des chefs prévue dimanche !

Comme souvent, la course élite masculine des Jeux olympiques de Rio 2016 cristallise tous les regards et les attentions. Toutefois, ne vous y trompez pas, la course féminine qui va se dérouler le dimanche 7 août, sera certainement plus ouverte et intense que la masculine !

Une course débridée en forme de feu d’artifice?

Le cyclisme féminin a cela d’extraordinaire qu’il propose pour cette course des Jeux de Rio, à la fois un circuit exigeant pour cyclistes au top de leur forme et surtout un plateau de potentielles « championnes ou médaillées olympiques » absolument pléthorique.

Car en effet, au delà du format de course (pour rappel 141 km répartis sur 2 circuits dont le circuit final de 25,7 km avec une ascension de 8,9km) très attrayant, c’est bien l’état de forme général des prétendantes qui va offrir aux téléspectateurs un spectacle d’une intensité rarement vue sur une course féminine. Pour faire simple, 15 filles peuvent prétendre à l’or Olympique! Voici cinq favorites.

Marianne Vos (Pays-Bas)

TODAYCYCLING - Marianne Vos au finish sur la Pajot Hills 2016. Photo : Cor Vos/Rabo-Liv
TODAYCYCLING – Marianne Vos au finish sur la Pajot Hills 2016. Photo : Cor Vos/Rabo-Liv

A tout seigneur, tout honneur dit-on ! Marianne Vos est tout simplement la tenante du titre olympique qu’elle a été chercher avec autorité en 2012 à Londres. Il faut dire qu’à l’époque, personne sur la planète cyclisme ne pouvait contester son règne tant Marianne Vos était 3 niveaux au-dessus de la concurrence.

Mais depuis, les pépins de santé se sont accumulés et Marianne Vos a mis beaucoup de temps à revenir. Toutefois, et quand bien même son état de forme posait encore question au début du printemps, ses performances sur le Tour de Californie, l’Amstel féminine ou La course par le Tour, laissent présager d’une Marianne Vos qui s’élancera à Rio pour conserver son titre mondial. Et quand Marianne Veut, Marianne Peut.

Lizzie Armitstead (Grande-Bretagne)

TODAYCYCLING - Lizzie Armitstead remporte le Trofeo Alfredo Binda 2016. Photo : Boels Dolmans
TODAYCYCLING – Lizzie Armitstead remporte le Trofeo Alfredo Binda 2016. Photo : Boels Dolmans

Si Lizzie Armitstead n’était pas si tête en l’air… elle serait la grandissime favorite pour le titre olympique. En effet, Championne du monde en titre et vice-championne olympique en 2012 derrière Marianne Vos, sans compter la myriade de succès accumulés cette année (Strade Bianche, Tour des Flandres, j’en passe et des meilleurs), Lizzie Armitstead avait toutes les cartes en main pour lever les bras devant le fort Copacabana.

Le (gros) problème réside dans ses 3 « no-show » qui auraient dû entraîner une suspension de la coureuse, suspension qui n’interviendra pas et qui a aujourd’hui engendré un sentiment d’injustice et de colère au sein du peloton féminin. Il y a fort à parier qu’un « tout sauf Lizzie Armitstead » soit de rigueur sur cette course.

Katarzyna Niewiadoma (Pologne)

Il est de ces coureuses qui peuvent se targuer de conjuguer talent cycliste et jeunesse. La Polonaise Katarzyna Niewiadoma, malgré ses 21 ans, en est l’exemple flagrant et se place en sérieuse prétendante au titre olympique. En effet, sa puissance et sa capacité à « ne rien lâcher », comme elle nous l’a démontré cette année sur la Strade Bianche (2e derrière Armitstsead) et la Flèche Wallonne (4e), sont des atouts qui font de Niewiadoma cette incarnation de la jeunesse flamboyante.

Si en plus de sa jeunesse et de sa fougue, la chance vient se ranger à ses côtés lors de la course, on risque bien d’apprendre l’hymne polonais dimanche 7 juillet à Rio.

Emma Johansson (Suède)

TODAYCYCLING - Lizzie Armitstead, Emma Johansson, Lisa Brennauer et Marianne Vos face aux médias avant le départ. Photo : Aviva Womens Tour
TODAYCYCLING – Lizzie Armitstead, Emma Johansson, Lisa Brennauer et Marianne Vos face aux médias avant le départ. Photo : Aviva Womens Tour

Alors oui, bien sûr, ceux qui suivent le cyclisme féminin ne manqueront pas de rappeler que cette année, Emma Johansson n’a pas gagné sur une course d’un jour et qu’elle vient de fêter ses 32 printemps. Et c’est vrai ! Mais la course de Rio, c’est (très possiblement) pour elle !

En effet, Emma Johansson n’a certes pas levé les bras en 2016 sur une course « sèche » (si l’on excepte les championnats de Suède sur route), mais elle a accumulé les places d’honneur (2e au Tour des Flandres, 3e sur les Strade Bianche, 4e au Trophée Aldredo Binda) et s’est imposée sur une course par étape au Pays-Basque. Et surtout, quand on connait son sens tactique et son goût pour la victoire on se dit qu’il n’est peut-être pas si fou que ça de lui promettre l’or dimanche !

Megan Guarnier (Etats-Unis)

En toute honnêteté, on a  longtemps hésité entre Megan Guarnier, l’Américaine et Jolanda Nef, la Suissesse. Au final, le choix de la raison l’a emporté au vu de la saison impressionnante de Megan Garnier. Imaginez, elle vient de remporter le Giro féminin, rien que ça. Si en plus on y rajoute le titre national américain sur route et le Tour de Californie, il aurait été illogique de ne pas la citer comme favorite. Les bookmakers anglo-saxons en ont même fait leur favorite (de là à y voir un signe). Restera à savoir si ce parcours nerveux et explosif lui conviendra.

Pauline Ferrand-Prévot (France)

Photo : Facebook Pauline Ferrand Prévot
Photo : Facebook Pauline Ferrand Prévot

Le choix de cœur, à la fois plein de chauvinisme assumé et d’espoir. Chauvinisme parce que cela n’aurait échappé à personne, Pauline Ferrand-Prévot est Française et surtout elle est pétrie de talent. Trois fois championne du monde et une entrée dans la légende du cyclisme à peine la vingtaine franchie avec un sourire présent en permanence et qui rayonne sur le cyclisme féminin.

Espoir aussi, tout simplement parce que depuis d’interminables mois, Pauline Ferrand-Prévot traînait une douleur handicapante qui lui interdisait, pour résumer, de courir au niveau qui est le sien. Et miracle, un spécialiste de Besançon (merci docteur Michel) a trouvé le remède à la fin du printemps et Pauline revit ! Alors est-ce que ces 2 mois « sans douleur » seront suffisants pour redevenir la « PFP » que l’on a connu, le timing sera-t-il parfait pour écrire la légende ?

Seule Pauline Ferrand-Prevot le sait, mais timing parfait ou pas, on sera tous derrière elle dimanche pour la pousser vers la victoire et revivre avec en sa compagnie ces moments magiques des trois titres mondiaux ou de la victoire sur la Flèche et, espérons le, ouvrir une bonne bouteille de champagne en l’honneur de la Marnaise !

Alors Pauline, s’il te plait, FAIS NOUS RÊVER !

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