IAM Cycling a disputé dimanche dernier, lors de Paris-Tours, sa dernière épreuve dans le monde la petite reine. En effet, faute d’avoir trouvé un co-sponsor, l’équipe helvète ferme la boutique. Mais pour Michel Thétaz, le directeur général de l’équipe, il y a du bon à retenir de ces dernières années.
Thétaz : « Davantage de nostalgie que de regrets »
« Je préfère jouir du plaisir que j’ai eu durant quatre ans que gémir sur le fait que l’aventure s’arrête », explique-t-il. « Il y a donc davantage de nostalgie que de regrets. IAM Cycling a réalisé des choses extraordinaires et je ne veux conserver que le souvenir de ce que nous avons fait plutôt que de m’appesantir sur ce que nous aurions encore pu faire. Tout le monde sait désormais qui nous sommes. Lors d’une discussion de travail, je n’ai dorénavant plus besoin de passer une heure et demie à expliquer à mes interlocuteurs qui est IAM et ce que fait IAM. »
En quatre années, IAM a brillé sur les trois grands tours avec deux victoires d’étape sur la Vuelta (van Genechten et Frank), une sur le Giro (Kluge) et une sur le Tour de France (Pantano). L’équipe suisse a également remporté le Grand Prix de Plouay à deux reprises : en 2014 avec Sylvain Chavanel et en 2016 avec Olivier Naesen.
Tout le monde sait…? Personnellement je ne sais que très approximativement ce qu’est IAM…Thétaz, par contre, je sais…Tinkov aussi…Je me souviens même de Myriam de Kova, mécène de cette petite équipe au maillot rose dirigée par R. Geminiani…La différence entre elle et les deux lascars précédents, en dehors de son nom qui me parait plus beau, c’est que son seul désir était d’aimer le vélo en le faisant vivre…Malheureusement son aventure ne pouvait être que feu de paille et a moins duré que celle de nos deux affairistes !