Mathieu Van Der Poel : « Je n’ai pas peur de Tadej (Pogacar) »

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Mathieu Van Der Poel : "Je n'ai pas peur de Tadej (Pogacar)"
Mathieu Van der Poel cassera t-il la dynamique de Tadej Pogacar ? Crédit photo : @Sprint Cycling Agency

Les affrontements tant attendus entre le Champion du Monde 2023 Mathieu Van Der Poel  et le Champion du Monde en titre (depuis 2024), Tadej Pogacar, approchent et la pression monte des deux côtés. Néanmoins, malgré une grande victoire comme les Mondiaux de Glasgow ou Milan San Remo, après des défaites sur le Tour des Flandres 2023 ou Liège Bastogne Liège 2024 beaucoup se demandaient si le coureur d’Alpecin – Deceuninck ne commençait pas à craindre son rival slovène, si impressionnant sur tous les terrains. Mais loin de lui cette idée, le petit fils de Raymond Poulidor l’annonce, il n’a pas peur de Tadej Pogacar.

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Sur les deux dernières années, la rivalité très saine qui oppose Mathieu Van der Poel et Tadej Pogacar a évolué, le slovène devenant de plus en plus gênant sur les classiques, au point de venir dominer les purs spécialistes comme le néerlandais sur son terrain de prédilection.
Le tournant dans ces affrontements est probablement le Tour des Flandres 2023, où Mathieu Van der Poel, n’a pas été vaincu par l’épuisement du à une stratégie d’équipe mais bien à la pédale par un Tadej Pogacar tout simplement plus fort (MVDP avait tout de même été retardé par un saut de chaine mais il était revenu dans le groupe de tête avant l’attaque de « Pogi »). Il n’y avait eu que 16 secondes d’écart entre les deux hommes à l’arrivée ce jour là, mais cette poignée de secondes a eu un impact majeur sur la suite de leurs affrontements.
Alors oui Van der Poel a dominé à nouveau Pogacar sur les Championnats du Monde de Glasgow fin 2023, mais un Pogacar plutot fatigué après le Tour de France, mais ce qui choquait plus, c’est son impuissance sur Liège Bastogne Liège (malgré sa 3ème place) et ses déclarations défaitistes quant à ses possibilités de gagner cette course dans le futur. Des déclarations qui laissaient à penser que « MVDP » n’y crois plus face à « Pogi » sur les parcours vallonnés. Aux Championnats du Monde à Zurich, même histoire, même résultat, Pogacar trop fort, Van der Poel 3ème, plus combattif certes mais vaincu et dépité. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts et la saison a bien débuté pour les deux hommes, Van der Poel, vainqueur dès sa reprise sur le Samyn, a suivi la course de Pogacar sur les Strade Bianche derrière sa télévision et s’avoue rassuré que le slovène ne se soit pas fait trop mal, ce qu’il déclarait chez nos confrères de ProCycling :

« Il faut un peu de chance, c’est toujours comme ça avec les chutes. Il a failli percuter un poteau, mais heureusement pour lui et pour le cyclisme en général, il n’est pas trop gravement blessé. »

Le petit fils de Raymond Poulidor a également avoué l’admiration qu’il a pour son adversaire comme bon nombre de fans de cyclisme et est revenu sur leur relation que l’on devinait amicale, au vu de leurs messages sympathiques échangés sur les réseaux sociaux parfois :

« Tout le monde admire Tadej, et sa force est étonnante. C’est l’homme du moment dans le cyclisme. Est-ce qu’on se parle parfois ? On ne s’envoie pas de SMS tous les jours, mais on discute parfois et on a une bonne relation. Il y a un respect mutuel. »

Philosophe, Van der Poel explique également les bruits autour des performances de Pogacar :

« Mais c’est toujours comme ça, il y en a toujours un qui se démarque. C’était aussi à l’époque où Visma | Lease a Bike était si dominant, et les gens préféraient encourager l’outsider ; c’est l’inconvénient d’une telle supériorité. Les gens voient les choses différemment quand ils font du vélo ; c’est comme ça. »

La star du Team Alpecin Deceuninck l’assure, il a toujours l’envie de gagner, plus que jamais peut être même :

« Je me lève le matin pour vaincre les autres. J’essaie simplement de tout écraser tous les jours, ce qui me permet de rivaliser avec les meilleurs. »

Enfin, le coureur de 30 ans est revenu sur la « crainte » qu’on lui prêtait face à Pogacar :

« Je n’ai pas peur de Tadej, mais il est difficile à battre. Il m’avait déjà devancé une fois sur le Tour des Flandres, alors que j’étais au meilleur de ma forme. Il n’y a pas à avoir honte de ça, car on voit à quel point il est fort dans toutes ses courses. Mais je vais essayer de le battre, y compris à Sanremo. Si tu te mets en tête que tu ne peux pas le suivre, il vaut mieux ne pas prendre le départ et le laisser terminer seul. »

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