Fabio Aru est triste, très triste de ne plus faire partie des prétendants à la victoire finale du Giro. Il n’a jamais vraiment été dans la course depuis le début de la compétition. À l’arrêt, à l’agonie dans la pente du Passo di Sant’Antonio, les larmes coulaient sur ses joues tellement la détresse s’était emparée de lui aux côtés de ses grégarios de l’équipe UAE Team Emirates. Une douleur difficile à digérer, mais le Sarde prendra le départ du chrono individuel aujourd’hui.
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Les heures de gloire de Fabio Aru sont-elles vraiment derrière lui ?
Deux podiums du Giro, victoire à la Vuelta en 2015, 6 étapes de Grands Tours, un championnat d’Italie sur route 2017, le palmarès de Fabio Aru va-t-il encore s’étoffer d’un autre succès sur un Grand Tour ? Depuis deux ans, le Sarde fait des saisons en demi-teinte. Une victoire d’étape au Critérium du Dauphiné est le seul fait marquant en 2016 devant une 13e place sur le Tour de France. En 2017, victime d’une blessure au genou qui le contraint à déclarer forfait pour la 100e édition du Giro et très marqué par la mort de son ami Michele Scarponi, Fabio Aru remis de la douleur physique et morale avait à cœur de se racheter et attendait 2018 pour repartir à la conquête d’un grand titre. Malheureusement, son Tour national l’a fait tomber en sanglots longs des violons du printemps qui blessent son cœur d’une langueur monotone.
Il lui reste le sursaut d’orgueil pour sauver les meubles sur le Giro 2018
Fabio Aru est 22e au classement général à 25 minutes du maillot rose Simon Yates (Mitchelton-SCOTT). Le leader de la formation UAE Team Emirates a fait savoir que tous les bilans et analyses seront bientôt faits pour tenter de donner une explication à sa déconfiture de dimanche. Mais le champion qu’il est veut honorer tous ses fans et le Tour d’Italie. Il ne sera probablement pas question de remporter une étape, car son organisme ne lui permettra pas de s’atteler à cette difficile tâche, cela dit, pour sauver les meubles, il va sûrement se porter à l’avant de la course dans une échappée pour faire un baroud d’honneur. Une fierté d’homme qui ne baisse jamais les bras même quand la maison coule avec tous les meubles dedans qui se débattent comme des petits sursauts d’orgueil tout trempés de sueur pour rester à flot.
Oui bien sûr, avec cette pente de San Antonio, il était plus ou moins perdu et il pleura bien quelques gouttes, vers Laine sans doute. mais on a pas reconnu le lieu-dit. Certains y voient déconfitures, mais n’ a-t-on point entendu Vers Laine dire que sorbets et des confitures préviennent des courbatures ?… Et l’avez-vous vu à Trente, à cinquante et plus ? Une vraie moto ! Si prés de rohan Dernis, finissant dans les temps de la mobylette australienne ? Même que ce mordu de Guitard, dans une envolée épique 22, en convint à dire que c’était pas du pipeau !
Avec son rtaff pendant la journée de dépos à Trente, sans doute avaient-ils décidé, ils étaient au moins quarante, de nous changer l’Aru… Et, comme à son habitude, l’ Aru s’est pas dégonflé ! Bien que crevé, l ‘Aru se dégonfle pas pour si pneu, aurait-il du en crever ! A deux secondes de Froome qui avait abandonné la moulinette pour le grand plateau ovale ! Inutile de plus grands développements sur cette question. Revenons à F. Aru : dommage que la source ne passe pas par la Cuisse, mais ça fait rien, du côté de Val Gardena, il devrait être dans son jardin. La fin de giro, c’est son truc, il va pas flancher, c’est pas le genre tour de Pisse, et on va bien voir s’il est en baise ou non.