Jelle Wallays, un énorme numéro en solitaire pour gagner Paris-Tours

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Jelle Wallays vainqueur une 2e fois de Paris-Tours
Wallays l'a joué solo sur ce Paris-Tours.

C’est une sacrée démonstration dont a été auteur Jelle Wallays. Après avoir parcouru plus de 50 kilomètres en solitaire, le Belge a remporté la 113e édition de Paris-Tours. C’est la deuxième fois qu’il gagne la classique des feuilles mortes après 2014. Franchissant la ligne à une trentaine de secondes, Niki Terpstra (Total Direct Energie) et Oliver Naesen (AG2R La Mondiale) ont complété le podium.

Une très grande performance. Pour s’adjuger une deuxième fois en carrière Paris-Tours, Jelle Wallays n’a laissé aucune chance à ses adversaires. Il a même écœuré la concurrence au fil des kilomètres. Alors que le Belge était présent dans le premier peloton à une cinquantaine de kilomètres de l’arrivée, c’est le moment qu’il a choisi pour durcir le rythme. Arrivant à s’extirper seul de ce groupe, cette offensive lointaine va s’avérer en fait décisive. Par la suite, à aucun moment, le coureur de la formation Lotto-Soudal ne fléchira. Cela lui a permis de savourer comme il se doit sa victoire dans la dernière longue ligne droite de l’Avenue de Grammont à Tours.

Le plus fort impose sa loi

Dès le milieu de la course, le rythme s’est accéléré. Avec un fort vent, le peloton a volé en éclats en trois groupes bien distincts. Du coup avant même d’aborder la portion décisive avec l’enchaînement des côtes et des chemins de vigne, c’était perdu pour beaucoup de coureurs. Puis l’écrémage s’est logiquement poursuivi avec le passage sur chacune des difficultés du parcours. La formation Groupama-FDJ a été particulièrement active pour mener le rythme en sachant que se trouvait devant Soren Kragh Andersen (Team Sunweb). Vainqueur de l’édition précédente, le Danois n’était finalement pas à son meilleur niveau. Quand il s’est fait reprendre, il n’a pas tardé pour se faire distancer.

Celui qui vient de lui succéder au palmarès, Jelle Wallays a construit sa victoire sur une offensive intervenant à une cinquantaine de kilomètres du terme dans un des neuf chemins de vigne. Si cela pouvait paraître présomptueux, ça va être en fait redoutablement efficace. Rapidement son avantage a grimpé, et il a même compté jusqu’à une minute et rente secondes pas très loin de l’arrivée. Impressionnant en faisant toute la fin de parcours en solitaire, la cadence imposée derrière par Oliver Naesen (2e), Niki Terpstra (3e) et Arnaud Démare (4e) notamment n’ont rien changé. C’est dire à quel point Wallays était en excellente condition sur cette classique des feuilles mortes.

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