Bahrain Merida, encourageant mais peut mieux faire

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Bahrain Merida bilan saison 2018
Bahrain-Merida a connu des hauts et des bas lors de la saison 2018 - Photo : Bahrain Merida / Luca Bettini

Lors de cette saison 2018, Bahrain Merida n’aura pas démérité bien au contraire. Certains de leurs coureurs auront réussi à atteindre des performances significatives. Mais tous les points ne sont pas uniquement positifs, quelques désillusions ont émaillé l’ensemble du parcours. Des progrès sont encore à faire pour prétendre être meilleur.

Vincenzo Nibali l’âme de Bahrain Merida

S’il n’y a qu’un coureur à citer chez Bahrain Merida, c’est bel et bien Vincenzo Nibali. Leader charismatique de cette formation, son année fut en grande partie belle. Déjà vainqueur d’un Monument du cyclisme le Tour de Lombardie, il est parvenu à en rajouter un second à sa palette en l’occurrence Milan-San Remo. Un exploit d’autant plus remarquable que cette course davantage favorable aux sprinteurs, voire aux puncheurs n’est pas a priori celle qui convient le mieux au transalpin. Mais le requin de Messine a prouvé une nouvelle fois que c’était un coureur à part.

Pas réputé pour être un attentiste, son choix offensif s’est avéré payant. Jusqu’au bout, le champion italien a résisté au retour de la meute pour entrer un peu plus encore dans l’Histoire de son sport. Pour Bahrain Merida, leur chance est de l’avoir toujours dans ses rangs au moins une saison supplémentaire. Et ses dernières performances démontrent toujours sa compétitivité au plus haut niveau. Deuxième sur le Tour de Lombardie, il est seulement tombé sur un Thibaut Pinot des grands jours. Seul ombre au tableau, ses résultats dans les Grands Tours, mais qui sont facilement explicables. Toujours en lice pour faire un podium sur le Tour de France, une chute à la montée de l’Alpe d’Huez est venu ruiné tous ses espoirs. Et sur la Vuelta, cette course lui a servi davantage pour retrouver ses meilleures sensations, une chose bien réussie ensuite.

Matej Mohoric, la grande satisfaction

Autre coureur qui mérite d’avoir des éloges chez Bahrain Merida, c’est Matej Mohoric. Le Slovène a franchi une nouvelle étape dans carrière grâce à ses récentes performances. Vainqueur d’une étape au Tour d’Italie, il a débloqué son compteur dans ce Grand Tour après en avoir fait de même sur la Vuelta l’année précédente. Mais durant l’été, ce baroudeur et descendeur reconnu a dévoilé une autre palette. Sa capacité à briller sur des courses par étapes. Vainqueur à la fois du BinckBank Tour et du Tour d’Allemagne, il sera resté comme l’homme fort du mois d’août. Des résultats qui peuvent permettre d’avoir de belles perspectives pour la suite des événements.

Un groupe solide qui peut s’améliorer

Sinon, Bahrian Merida peut aussi compter sur ses membres plus expérimentés. A la tête de ceux là, Domenico Pozzovivo une nouvelle fois régulier cette saison. A 35 ans, il a égalé son meilleur résultat au classement général final du Tour d’Italie (5e). Une sacrée satisfaction alors qu’il occupait le statut de leader de sa formation. Il n’a pas démérité non plus sur les courses d’un jour comme le Tour de Lombardie (8e) et Liège-Bastogne-Liège (5e).

Une preuve s’il en fallait une que Pozzovivo demeure un élément essentiel au même titre qu’un certain Sonny Colbrelli. Mais ce dernier a dû attendre la toute fin de saison pour enfin l’emporter sur la Coppa Bernocchi et le Gran Piemonte. Pourtant, c’est pas faute d’avoir essayer auparavant notamment sur le Tour de France avec deux deuxièmes places. De quoi laisser un léger sentiment de frustration. Les frères Izagirre ont quant à eux affiché de belles performances sur les courses d’une semaine et même au-delà. Ion a terminé à la 4e place de Paris-Nice et à la 3e place du Tour du Pays Basque et fait un top 10 final sur la Vuelta (9e). Son frère Gorka est allé sur le podium de Paris-Nice (3e) mais surtout a obtenu une grande victoire en décrochant le titre de champion d’Espagne.

1 COMMENTAIRE

  1. Equipe fort méridante, avec de fort bons résuldats . Mohoric est devenu un coureur de tout premier plan. Petite inexactitude pour S.Colbrelli, qui avait gagné de belle façon à Dubai, en conclusion d’une trés belle collaboration avec ses équipiers , dont V.Nibali, lequel affichait déjà une trés bonne condition avant son Milan San-Remo… Et puis Sony Colbrelli remporta aussi une superbe victoire au sprint au tour de Suisse devant Sagan et Gaviria… Par comparaison l’équipe des Emirats a moins bien figuré, avec des résultats individuels souvent en deçà des espérances.

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