Bobo au cœur

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Bobo au cœur
TodayCycling. Blog. Bobo au cœur

Une carrière de coureur cycliste peut stopper net avec le facteur santé. Pour celui qui subit la perte cruelle de sa raison du cœur, c’est un véritable déchirement au cœur cet arrêt prématuré qui tombe comme la plus mauvaise nouvelle que redoute comme un obstacle couperet la vitesse élancée. À l’image du Belge Gianni Meersman contraint de raccrocher le vélo à cause d’une arythmie cardiaque décelée lors d’un test médical effectué au sein de sa nouvelle et malheureusement dernière formation, Fortuneo-Vital Concept. Le test cardiologique est réalisé à titre préventif pour déceler d’éventuels problèmes cardiaques à l’effort mais aussi au repos. Pour en avoir le cœur net sur sa bonne ou mauvaise santé.  Pour tout sportif « recalé » à celui-ci et arrêtant sa carrière d’une façon brutale et jugée injuste par le défaillant sur une décision opportuniste de son cœur, qui paradoxalement, est le premier par amour à l’avoir conduit de tout son cœur vers ce destin, c’est un véritable coup dur porté à la vitalité compétitrice. Cette impétueuse demoiselle qui se nourrit à coups de poumons grands ouverts d’énergie originelle et de force vive. Mais quand son voisin de palier à défaut d’être du pédalier, indissociable dans la mécanique d’un corps bien portant fait des siennes dans l’exercice de ses fonctions, ça donne le cœur au bord des lèvres. L’annonce de cette anomalie fatale au déchu, sonne la fin de sa carrière comme une mort prononcée. Mort professionnelle aux allures de mort de son entité sur le moment. Dans ce serrement au cœur, le coureur a sans doute envie de se mettre dans un coin et pleurer toutes les larmes de son corps sans vouloir parler à cœur ouvert de son cœur malade. Chose qu’il arrivera à surmonter ultérieurement en respirant un nouvel air dans une nouvelle aire, pas celle d’un sprinter dans son sprint lancé mais comme un homme qui a retrouvé du baume au cœur et s’en donne à cœur joie dans sa nouvelle vie en ayant fatalement le cœur léger.

 

1 COMMENTAIRE

  1. En effet, ces champions n’ont pas de veine et ça fait mal au cœur de les voir contraints de quitter la scène . Que dire , quand on en voit certains, à bout de souffle, à deux de se faire sauter la cafetière, qui se font engueuler à l’oreillette pour soit-disant faire aorter une échappée ou changer de drain, on se dit que ces dix recteurs sont complétement à côté de la plaquette ! Côté belge seulement, obligés d’arrêter, on avait eu Albert, Van Summeren, maintenant Meersman…Et tant d’autres…ça fait beaucoup ! Davantage que par le passé, je ne sais pas…L’essentiel est d’arréter assez tôt !…Car certains meurent en course…Il y a 50 ans Tom Simpson mourait sur les pentes du Ventoux…Arrêt cardiaque…Mort du dopage a-t-on dit…François Bellocq, le célèbre et si controversé médecin de Talence, avait dit que Simpson était avant tout mort d’épuisement et de déshydratation…Un clin d’œil à ce médecin de Froome qui prônerait une déshydratation relative pour son champion…François Bellocq était un homme profondément humain et attachant, passionné et en admiration devant les performances exigées et réalisées par les cyclistes…Chez lui, les électro étaient gratuits et systématiques, pas besoin de prescription ! Une pensée pour cet homme, François Bellocq, décédé il y a un certain temps déjà , à 47 ans, d’une crise cardiaque …

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