Dylan Groenewegen en pleurs : « C’était clairement ma faute »

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Dylan Groenewegen en pleurs après la chute de Fabio Jakobsen
Dylan Groenewegen en pleurs réagit à son geste qui a gravement blessé Fabio Jakobsen. Photo : Capture d'écran NOS

Quelques jours après la terrible chute sur la 1e étape du Tour de Pologne qui a plongé Fabio Jakobsen (23 ans) dans le coma, Dylan Groenewegen (27 ans) est revenu pour le média néerlandais NOS sur les circonstances de cet accident. C’est en pleurs que le sprinteur de la formation Jumbo-Visma a répondu aux questions.

Dylan Groenewegen reconnait sa faute : « Je ne touche plus au vélo »

C’est dans une entrevue pesante, parsemée de longs moments de silence, que Dylan Groenewegen a réagi. Le sprinteur néerlandais a expliqué : « J’ai vu ses coéquipiers se tenir autour de lui et j’ai vu que ça n’allait pas. Je ne peux que lui souhaiter de se remettre, je n’ai pensé qu’à Fabio et à sa famille depuis. C’était clairement ma faute, rapporte Eurosport. Je n’ai jamais l’intention de mettre en danger d’autres coureurs. Mais j’ai dévié de ma ligne et ce n’est pas autorisé ». Désormais, c’est entre les mains de la commission de discipline qu’est son dossier. Sa formation Jubmo-Visma a d’ores et déjà annoncé qu’elle ne l’alignerait sur aucune course en attendant la réponse de la commission. « Je ne touche plus au vélo pour le moment. Penser au sprint, c’est loin. Je ne penserai même pas au cyclisme dans les mois à venir. »

1 COMMENTAIRE

  1. Cette situation est assez dramatique… Le fond de ce qu’il dit ne peut être mis en doute. Il sera logiquemnt sanctionné, mais espérons surtout un bon rétablissement pour F.Jakobsen… C’est aussi à tous les autres plus ou moins responsables de prendre des décisions ou à se remettre en question… En premier lieu, compte tenu des vitesses dans les sprints, réviser de nombreuses épreuves : supprimer enfin et pour toujours cette arrivée d’étape en Pologne, et puis ailleurs… Par exemple, sur la Route d’Occitanie, en dehors de l’arrivée au sommet à Beyrède, toutes les autres arrivées étaient à mon sens trés discutables et inadaptées, même s’il n’y a pas eu trop de casse… Chute avant le sprint dans les rues beaucoup trop étroites et siniueuses de Calus-les-Bezers, Colbrelli gagne le lendemain dans une arrivée merdique pour course de gentlemen; à Rocamadour, circuit trop étroit avec barbelés, bon pour un contre la montre mais par pour rouler à 80km/h, etc…

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