Fernando Gaviria fait reluire son maillot cyclamen sur le Giro

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Résumé (classement, vidéo) de la 12e étape du Tour d'Italie. Le sprint attendu a bien eu lieu, et c'est encore Fernando Gaviria qui a
Fernando Gaviria embrasse son bracelet... Pour la troisième fois en deux semaines. Photo : Quick-Step Floors

L’étape, longue de 234 kilomètres, a été conforme à ce qui était attendu. Après un sprint rondement mené, le sprinteur colombien Fernando Gaviria s’octroie déjà sa troisième victoire sur ce Tour d’Italie. Comme attendu également, le classement général n’a subi aucun changement significatif aujourd’hui.

220 kilomètres d’échappée pour un trio de condamnés

Parfois, il faut savoir accepter le destin. Celui de cette douzième étape était de se finir au sprint. Et il s’est accompli. Seuls trois hommes, trois courageux, ont tenté de réécrire l’Histoire  : Sergey Firsanov,  Mirco Maestri et Marco Marcato. Un Russe et deux Italiens, pour essayer de mettre à mal les plans d’un Colombien, d’un Australien, et d’un Allemand. Ce dernier, André Greipel, a d’ores et déjà annoncé son intention de quitter le Tour d’Italie demain soir. Inutile de préciser que lui et son équipe n’avaient aucune envie de voir gâchée cette avant-dernière opportunité de lever les bras avant de faire les valises… C’est donc la formation Lotto-Soudal, ainsi que celles de ses rivaux sprinteurs, qui menaient la chasse. Les ascensions des cols de deuxième et troisième catégorie n’avait pour seule conséquence que de faire passer le maillot de grimpeur des épaules de Jan Polanc à celles, plus larges, d’Omar Fraile.

Fernando Gaviria, comme à la parade !

Les trois échappés, qui ont compté jusqu’à sept minutes d’avance, voyaient avec impuissance leur avantage se réduire. Le peloton, un tantinet sadique, s’est rapproché à 3’30 de la tête à plus de 120 kilomètres de la ligne, avant de jouer avec les fuyards comme le chat avec sa proie, pour enfin les croquer à 10 kilomètres du but, même un peu moins pour Mirco Maestri, le local de l’étape qui refusait d’abdiquer.

Ne restait plus au peloton qu’à terminer sa besogne et à s’emballer dans les rues de Reggio d’Emilia. Et à ce petit-jeu là, Fernando Gaviria (Quick-Step Floors), a prouvé qu’il méritait bien le maillot Cyclamen de meilleur sprinteur. Quant à la première victoire italienne, elle attendra encore un peu après la nouvelle deuxième place de Jakub Mareczko.

Classement de la 12e étape du Tour d’Italie

Rank Name Nat. Team Age* Result
1 Fernando GAVIRIA RENDON COL QST 23 5:18:55
2 Jakub MARECZKO ITA WIL 23 +0
3 Sam BENNETT IRL BOH 27 +0
4 Phil BAUHAUS GER SUN 23 +0
5 Maximiliano Ariel RICHEZE ARG QST 34 +0
6 Ryan GIBBONS RSA DDD 23 +0
7 Sacha MODOLO ITA UAD 30 +0
8 André GREIPEL GER LTS 35 +0
9 Jasper STUYVEN BEL TFS 25 +0
10 Roberto FERRARI ITA UAD 34 +0

 

Classement général du Tour d’Italie

ank Name Nat. Team Age* Result
1 Tom DUMOULIN NED SUN 27 47:22:07
2 Nairo QUINTANA COL MOV 27 +2:23
3 Bauke MOLLEMA NED TFS 31 +2:38
4 Thibaut PINOT FRA FDJ 27 +2:40
5 Vincenzo NIBALI ITA TBM 33 +2:47
6 Andrey AMADOR BIKKAZAKOVA CRC MOV 31 +3:05
7 Bob JUNGELS LUX QST 25 +3:56
8 Tanel KANGERT EST AST 30 +3:59
9 Domenico POZZOVIVO ITA ALM 35 +4:05
10 Ilnur ZAKARIN RUS KAT 28 +4:17

 

Vidéo – Résumé de la douzième étape

1 COMMENTAIRE

  1. Au dernier virage avant l’arrivage le gars viria dans les premiers, ça ne laissait guère de chance aux autres ! Mais jusqu’à quand se gaveria-t-il de victoires ? Le maillot cyclamen, porteur de cyclamine, véritable poison pour ses adversaires ! Mareczo une nouvelle fois second !… Trois italiens dans le top 10 pour la sixième fois depuis le départ, quatre secondes places …Vérifillon… Et alors ? Et alors, comment expliquer cette assez lourde fixation sur l’absence de victoires italiennes ? Comment expliquer que le commentateur télé de service, le pourtant si fameux Pineau de Nantes, prés des Charentes, nous ressasse que le cyclisme italien n’a plus de grand sprinter ?… Reconnaissons que le cyclisme se mondialise et qu’ il est désormais difficile de s’affirmer souverain sur ses terres ! Gardons la mondialisation heureuse nous dirait-on plus haut ! Observez par exemple comment les médias n’ont cessé de souligner la seconde place de Bryan Coquard à Angoulême sur le dernier tour de France…De quoi rappeler que le coq est bel et bien un bryan sprinter français !… Vainqueur d’étape sur le prochain tour de France ? On aimerait bien, mais ceci n’est point certain . Vu son désir précoce et avoué de prendre la poudre d’escampette, je crains fort qu’il ne soit vraiment dans le meilleur état d’esprit pour désirer chanter victoire en juillet !…etc…

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