Jonas Vingegaard (27 ans) a clairement exprimé son désir de remporter à nouveau le Tour de France, à l’occasion de la conférence de presse de son équipe, la Team Visma Lease a Bike. Il a reconnu que Tadej Pogacar était un adversaire redoutable, mais il est déterminé à le battre. Le Danois est prêt à travailler dur pour améliorer ses performances et atteindre son objectif.
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Jonas Vingegaard (Team Visma Lease a Bike) pourrait-il viser le doublé Giro – Tour de France en 2025. Mais le Danois entretient le mystère. « J’ai toujours dit que je voulais faire le Giro un jour, mais je ne peux pas encore dire si ce sera l’année prochaine« , a-t-il déclaré. Depuis plusieurs semaines, des rumeurs circulent sur sa possible participation au Giro et au Tour, à l’instar de Tadej Pogacar en 2024. Vingegaard n’exclut rien : « La porte est ouverte pour le Giro, comme pour le Tour des Flandres et Paris-Roubaix. Tant que mon programme n’est pas fixé, toutes les options restent sur la table.«
Une saison 2024 mouvementée
La saison 2024 n’a pas été de tout repos pour Vingegaard. Une chute au Tour du Pays Basque en avril l’a contraint à huit jours en soins intensifs, retardant son retour à l’entraînement jusqu’à la mi-mai. Malgré ce handicap, le bilan reste positif : « Avec 9 victoires et une 2e place au Tour derrière Pogacar, je ne peux pas me plaindre. Si on m’avait présenté ces résultats en début de saison, j’aurais été déçu, mais vu les circonstances, c’est un bon résultat. » Le Danois n’a cependant pas pu rivaliser avec un Slovèneintouchable, concédant plus de six minutes sur le Tour. « Je dois m’améliorer pour regagner le Tour. Mais le fait que ma préparation ait été loin d’être idéale me donne confiance : avec une meilleure préparation, je peux battre Pogacar.«
Polémique autour des respirateurs à monoxyde de carbone
Vingegaard a également abordé la récente interdiction des respirateurs à monoxyde de carbone, jugés potentiellement dopants par l’UCI. « Chez Visma, nous les utilisions uniquement pour évaluer l’efficacité de nos stages en altitude. Si cela peut être détourné pour améliorer les performances, je comprends l’interdiction. » Quant aux risques pour la santé, Vingegaard minimise : « Inhaler du monoxyde de carbone, c’est comme fumer une cigarette. Beaucoup de gens en fument plusieurs par jour. Personnellement, je n’ai jamais fumé, mais une cigarette ne me fait pas peur. » Pour l’heure, le mystère reste entier sur son programme 2025. Une chose est sûre : le Danois est prêt à relever de nouveaux défis.
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