Dans un documentaire prochainement diffusé sur ESPN dont il sera le personnage central, Lance Armstrong est passé aux aveux concernant ses pratiques par rapport au dopage. L’Américain a reconnu avoir eu recours à des produits dopants déjà en 1992 alors qu’il débutait à peine chez les professionnels.
Lance Armstrong très tôt lié au dopage
« Probablement à l’âge de 21 ans. » Cette phrase, celle de Lance Armstrong, est une révélation de l’ex-cycliste américain qui confie avoir utilisé des produits pour améliorer ses performances dès ses débuts professionnels. Ces propos seront diffusés très prochainement lors d’un documentaire diffusé sur ESPN qui lui sera consacré.
C’est donc dès l’année 1992 où il faut remonter pour retrouver des traces de cette pratique le concernant. A cette époque, il évoluait chez Motorola avec qui ses premiers succès d’envergure apparaîtront en 1993. Cette année-là, Lance Armstrong a fait parler de lui en remportant une étape du Tour de France mais surtout en devenant quelques mois plus tard champion du monde, c’était à Bergen (Norvège).
L’amélioration à tout prix même dans le dopage
Dans des propos publiés par le site de l’Equipe, Lance Armstrong explique comment avoir évolué dans son utilisation de produits dopants. Il était en lien étroit avec le sulfureux docteur Michele Ferrari, qui est d’ailleurs banni à vie du sport. « Nous avions déjà essayé la cortisone, un carburant peu puissant, mais l’EPO était d’un tout autre niveau. Les avantages en termes de performances étaient si importants que le sport est passé d’un dopage assez léger, qui a toujours existé, à ce carburant de fusée. C’était la décision que nous devions prendre.»
« La cortisone, un carburant peu puissant » ? C’est un peu légeay de parler comme ça de la cortisone…S’exprimer encore aujourd’hui de cette façon n’est pas trés flatteur pour Armstrong… Il suffit de lire ou de connaitre la liste des effets dévastateurs et irréversibles de l’utilisation prolongée des cortico-stéroides, pour se demander si l’américain n’aurait pas besoin, encore aujourd’hui, d’une certaine forme suivi…