Ce 27 septembre vont être disputés les championnats du monde 2020. Pour cette édition, 258,2 kilomètres seront à parcourir autour d’Imola. Un tracé qui s’annonce très vallonné avec pas moins de 5 000 mètres de dénivelé à franchir. C’est le défi à relever pour endosser le prestigieux maillot arc-en-ciel. Vainqueur en 2019, le Danois Mads Pedersen en a été le dernier porteur.
Tout savoir sur les championnats du monde 2020
A l’origine, cette année, les championnats du monde prévus à Aigle-Martigny (Suisse) devaient donner la part belle aux grimpeurs exclusivement. Mais la donne va forcément évoluer avec ce parcours tracé autour d’Imola (Italie). Attention, cela restera très sélectif mais peut-être plus ouvert pour des coureurs catalogués davantage puncheurs-grimpeurs.
Sur l’ensemble des 258,2 kilomètres, neuf tours de circuit de 27,8 kilomètres seront à effectuer. Chaque boucle sera constituée de deux principales difficultés. La première faisant 2,8 km à 5,9% dont un passage à 13%. La deuxième fait 2,7 km à 6,4% avec un passage à 14%. A forcé, cette répétition fera assurément la sélection et pourra permettre aux plus forts de se dégager sans doute dans le dernier tour. Reste à voir si le futur champion du monde parviendra à finir en solitaire ou à s’imposer dans un petit groupe.
Les principaux favoris
*** Wout van Aert, Julian Alaphilippe, Michal Kwiatkowski, Marc Hirschi
** Tadej Pogacar, Jakob Fuglsang, Alexey Lutsenko, Michael Woods, Maximilian Schachmann
* Primoz Roglic, Diego Ulissi, Vincenzo Nibali, Tim Wellens, Tom Dumoulin, Miguel Angel Lopez, Daniel Felipe Martinez, Alejandro Valverde
Le dénivelé annonce une course d’usure , et les forts pourcentages des deux difficultés ne permettent pas d’envisager une surprise en arc en ciel, d’autant plus que la météo pourrait bien compliquer un peu plus le déroulement de la course; le parcours comprend en effet une réelle complication avec les routes étroites, les nombreux virages et le peu de temps de récupération entre les difficultés. La portion finale sur le circuit automobile ou le cadre de l’épreuve finissent de donner un vrai caractère à ce circuit, totalement digne d’un championnat du monde.
De surprises il ne devrait y avoir, tant la route s’annonce usante et les pourcentages en côtes trop importants pour permettre à un second couteau de se dégager… La course demeure ouverte avec l’éventuel jeu des équipes. Alaphilippe y apparait assez seul et ne pourra compter que sur une condition version 2019 pour s’imposer, car la concurrence est rude avec notamment tous ces hommes forts du dernier tour de France, le duo Roglic-Pogacar, l’incontournable Van Aert, etc…