Dans cette saison, les classiques flandriennes interviennent au cœur de l’automne. Et c’est Gand-Wevelgem qui marque l’entame de cette période. Disputée ce dimanche 11 octobre, la 82e édition de l’épreuve sera longue de 232,5 kilomètres d’Ypres à Wevelgem avec notamment les passages incontournables au Kemmelberg. L’an passé, Alexander Kristoff avait décroché la gagne en réglant au sprint un groupe d’une trentaine de coureurs. John Degenkolb et Oliver Naesen avaient alors complété le podium.
La classique flandrienne la plus ouverte ?
Parmi toutes les courses qui constituent les Flandriennes, Gand-Wevelgem est celle pouvant le mieux convenir aux sprinteurs. En tout cas, c’est là où ils parviennent à réaliser leurs meilleurs résultats. Mais encore faut-il être suffisamment à l’aise sur les pavés pour passer l’ensemble des difficultés. Si la course n’avait été plus aussi « courte » (232,5km) depuis 2014, elle en restera pas moins compliquée avec toujours la même interrogation au départ. Qui prendra l’avantage entre un coureur davantage catalogué sprinteur ou spécialiste des courses pavés ? A moins que ça soit la synthèse de ces deux qualités, qui permet de prétendre à la première place.
C’est habituel sur Gand-Wevelgem, plus de la première moitié de course ne comportera aucune difficulté. Ce sera tout plat du départ situé d’Ypres jusqu’après le km 130. Il restera alors une centaine de kilomètres, et le profil va alors devenir compliqué. Il y aura un premier enchaînement des cinq ascensions du jour à effectuer. Dans cet ordre, il faudra passer par le Scherpenberg (0,7 km à 3,1%), Vidaigneberg (1,2 km à 5,4%), Baneberg (0,3 km à 4,5%), Monteberg (1 km à 5,2%) et Kemmelberg (0,4 km à 7,2%). Une fois cette phase de course achevée, 85 kilomètres environ resteront à parcourir.
La transition ne durera pas très longtemps avant d’aborder trois secteurs pavés se succédant les uns après les autres. Puis, seulement une dizaine de kilomètres plus tard, il y aura un deuxième passage du Monteberg et surtout dans la foulée du Kemmelberg. Mais à plus de cinquante kilomètres, ça n’en sera pas fini des difficultés. Pour la deuxième fois de la journée, il faudra franchir à nouveau le Scherpenberg, Vidaigneberg, Baneberg. Et puis, ce sera le moment d’être pour la troisième fois au Kemmelberg. A 35 kilomètres environ de l’arrivée, il s’agira de la dernière difficulté du parcours. Après, la progression vers Wevelgem s’effectuera sur une route plate et à grande vitesse. A voir si un homme seul ou un groupe plus ou moins restreint se disputera le gain de cette classique.
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Les favoris de Gand-Wevelgem
*** Wout van Aert, Mathieu van der Poel
** Jasper Stuyven, Sonny Colbrelli, Matteo Trentin, John Degenkolb, Kasper Asgreen, Alexander Kristoff
* Jasper Philipsen, Yves Lampaert, Florian Sénéchal, Oliver Naesen, Christophe Laporte, Alberto Bettiol, Stefan Küng, TIesj Benoot, Mads Pedersen
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