Le Samyn 2024 : parcours détaillé

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Le Samyn 2024 parcours détaillé
C'est sur le circuit final que Le Samyn va rendre la course difficile avec cette succession de pavés et côtes à arpenter à plusieurs reprises. Image : @pcs

Après le week-end d’ouverture en Belgique, Mardi en Wallonie, se dispute Le Samyn (56e édition), sur une distance de 202 kilomètres et un parcours ponctué de pavés affichant un profil de 1433m D+ . Les coureurs engagés vont s’élancer de Quaregnon pour en terminer à Dour, au terme d’un tracé accidenté et pavé une fois arrivés sur le circuit final à parcourir à 5 reprises.

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En 2023, c’est Milan Menten qui l’emportait à Dour au terme de l’itinéraire proposé par les organisateurs. Le Belge s’imposait devant Hugo Hofstetter (désormais coureur d’Israel – Premier Tech) et Edward Theuns (Lidl – Trek).

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Le parcours Le Samyn 2024

Au départ de Quaregnon (en Wallonie – Province du Hainault – Mons) que les coureurs vont quitter à 12h15, d’abord le parcours va être dénué de la moindre difficulté jusqu’à l’entrée sur le circuit final de 20 kilomètres situé au kilomètre 102,7. Et immédiatement les coureurs vont arpenter les pavés de la Rue du vert Pignon (1400m), suivis de la Côte de la Roquette (0,5km à 3,1%) elle aussi pavée. S’en suivront les portions pavées de Bas des Rocs, Rue de Wihéries, la Côte des Nonnettes (0,3km à 3,6%) et enfin la rue de Belle Vue. Dés lors les coureurs auront 4 tours de circuit à effectuer et l’arrivée sera jugée aux alentours de 17 heures.

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Le profil du GP Le Samyn 2024

Profil du GP Le Samyn 2024 (Quaregnon / Dour) avec 202 kilomètres à parcourir

La carte du parcours GP Le Samyn 2024

Carte du parcours de la 56e édition du GP Le Samyn

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4 Commentaires

  1. Ce prix José Samyn, ces dernières années, c’est aussi la course d’Hugo Hofstetter, ancien vainqueur de l’épreuve, sa plus belle victoire, et second ces deux dernières années… La course garde toujours ce caractère bien particulier, avec sa si difficile et typique arrivée, la rue pavée de Belle Vue suivie par la traversée du bourg et le faux-plat montant conduisant à la ligne. Immuable tradition d’une arrivée de course de village en pays de vélo, rendez-vous du souvenir d’un jeune coureur décédé en course, tombé sur la tête, à vingt-trois ans, non loin de là : José Samyn… Et ce jeune coureur décédé brutalement possède sans doute cette particularité de condenser de manière assez merveilleuse autant une certaine partie de l’histoire d’un cyclisme que la fulgurante et dramatique carrière d’un jeune cycliste, à la frontière franco-belge… Décédé en 69, José participa aux deux derniers tours de France par équipes nationales, 67 et 68 : en 67 sous le maillot des Bleuets, benjamin de l’épreuve, vainqueur de la 11é étape Briançon -Digne devant André Foucher, 17é au final… En 68, sous le maillot de France A, dans l’échappée du premier jour vers Esch-sur Alzette, une première journée qui vit les deux succès de C. Grosskost, au prologue et en ligne… et puis José Samyn fut exclu du Tour quelques jours plus tard, pour un contrôle positif … Il fallait des exemples : 68, c’était aussi la première année des contrôles réguliers, après le décés de Simpson l’année précédente… La troublante histoire et carrière de José Samyn ne s’arrête pas là, et elle se lit ou se vit dans le souvenir de manière bien singulière, comme si elle comprenait ou condensait en elle les innombrables aspects populaires et sportifs de ce sport…

  2. Bonjour TOUTALO à l époque avec quoi se dopait SAMYN, vous qui connaissez l histoire à la( gnole ) peut être.

  3. Bonjour Noelle; José Samyn avait été pris au corydrane… pas à la gnole; la gnole, c’était peut-être A. Foucher, lequel préconisait le vin blanc sec… Et pourtant le vin blanc, il n’y a rien de pire pour couper les jambes : c’est à n’y rien comprendre, bien entendu !… Le corydrane était en vente libre et n’existe plus; c’était un mélange d’aspirine et d’amphétamine assez banal mais très efficace; ça dépend bien sûr du nombre de billes… José Samyn en avait été très affecté, au point de penser arrêter le vélo… Il avait accusé son directeur sportif : celui-ci lui aurait donné le produit, après sa chute dans une étape précédente, la quatre ou cinquième étape… Son directeur sportif dans le Tour, en France A, était Marcel Bidot, mais il parlait peut-être de Maurice de Muer, le directeur sportif des Pelforth Sauvage Lejeune, son équipe de marque… D’ailleurs l’année suivante, dans le tour 69, alors que le Tour était revenu aux équipes de marques, son équipier chez Pelforth, Bernard Guyot, s’était lui aussi fait prendre au corydrane dans le Tour… B. Guyot avait écopé de 15 minutes : les organisateurs ne l’avaient pas exclu, comme ils l’avaient fait pour Samyn ou Stablinski de France A en 68… Ils ( en fait Félix Lévitan) devenaient un peu plus cléments, d’autant plus qu’ils avaient pris Merckx au départ, lequel venait d’être exclu du giro, et puis le traumatisme « Simpson » s’effaçait progressivement… etc… J’espère avoir été assez complet, même s’ il y aurait sans doute d’autres détails obligatoires et importants à ajouter… Bonne journée avec le prix José Samyn, ce jeune coureur si symbolique, et dont la mort affecta beaucoup le monde du cyclisme, coureurs et spectateurs…

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