Le Tour de France c’est sa vie. Une épreuve qui l’a fait naître aux yeux du grand public et lui a apporté la notoriété en le faisant entrer dans le cercle des meilleurs sprinteurs au monde toutes époques confondues. Mark Cavendish (Dimension-data) au temps de sa bouille juvénile que l’on peut définir de pas finie, a fait une rencontre qui a motivé son envie de devenir coureur cycliste professionnel, celle de David Millar. Ancien porteur du maillot jaune, déchu puis repenti après son air Cofidis, il fut un catalyseur pour celui qui se prédestinait au métier de banquier. Ayant pris conscience qu’il pouvait se faire bien plus de fric sur un vélo que derrière un guichet, sa carrière était lancée, comme une balle !
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— Mark Cavendish (@MarkCavendish) July 1, 2017
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Mark Cavendish sur les traces d’Eddy Merckx, ça cannibalise !
À l’heure où Christopher Froome (SKY) va pouvoir disputer la Grande Boucle après en avoir été écarté dimanche dernier par ASO (Amaury Sport Organisation) puis finalement blanchi lundi par l’UCI (Union Cycliste Internationale), Mark Cavendish va s’aligner sur le Tour de France dans le but d’égaler un record voire de le dépasser. Le sprinteur aux 30 victoires sur la Grande Boucle tentera de rejoindre Eddy Merckx et ses 34 succès engrangés durant toute sa carrière sur l’épreuve. Il y aura huit étapes sur le plat où Mark Cavendish, qui sera le leader de son équipe sur la 105e édition, pourra tenter de se cannibaliser ! Même s’il n’arrive pas à le faire cette année, il pourra à nouveau retenter sa chance l’année prochaine sur les terres du Cannibal. Le départ de la Grande Boucle sera donné de Bruxelles par un contre-la-montre et la victoire sera peut-être encore plus belle sur la 2e étape et sous les yeux d’une légende du cyclisme. Marcher sur ses traces, c’est courir vers le dépassement de son plus glorieux idéal.
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Le vert est la couleur de l’espoir, alors il faut toujours y croire…
Mark Cavendish traîne sa misère depuis deux ans. Il n’a remporté que la 1re étape du Tour d’Abou Dabi en 2017 et la 3e du Dubaï Tour cette saison. Un comble pour un homme surnommé « The Manx Missile » qui semble avoir perdu de sa superbe dans les emballages finaux. Victime d’une mononucléose l’an passé et de chutes à répétitions cette année qui lui ont pourri ses ambitions sur de longs mois de convalescence, Mark Cavendish veut encore briller sur le Tour malgré une talentueuse concurrence qui a pris des épaules et de l’aise en son absence. Peter Sagan l’a envoyé au tapis à Vittel sur la 4e étape l’an passé et il s’en est relevé avec une fracture de l’omoplate droite. Cette année, souhaitons-lui toute la réussite possible, et même si une seule victoire est au rendez-vous en jetant son vélo sur la ligne d’arrivée, l’espoir le fera toujours vivre de jeter son dévolu sur les dernières grandes courses de la saison auxquelles il participera.
