Coureur brillant pendant cette saison 2017, le sort de Mikel Landa (Team Sky) était attendu. Sa nouvelle équipe, le Team Movistar, a annoncé aujourd’hui sa venue pour les deux prochaines saisons. Une place de leader dans les Grands Tours est promise à l’Espagnol.
Une nouvelle aventure pour Mikel Landa
Ça y est, c’est fait ! L’interminable attente, le long suspense est enfin terminé ! Mikel Landa quitte le Team Sky, comme prévu, pour rejoindre le Team Movvistar. L’équipe espagnole était souvent citée pour enrôler ce coureur, c’est désormais chose faite de manière officiel. C’est un sacré coup réalisé, car l’Espagnol est tout simplement l’un des meilleurs au monde dans les courses par étapes, et encore plus dans les Grands Tours. Cette année a été exceptionnel à tous points de vue pour Mikel Landa. Sur le Giro, une chute dans les premiers jours de course l’a éliminé du général, mais la suite fut fantastique. Omniprésent en montagne, se glissant quasiment à chaque fois dans les échappées, le grimpeur a réussi à terminer avec le maillot bleu sur les épaules du classement de la montagne. Une très jolie distinction. Et puis, au Tour de France, il s’est montré une nouvelle fois impressionnant. Quatrième au final alors qu’il était cantonné à un rôle d’équipier, preuve des capacités du futur ex-coureur de la Sky, qui perd là un sacré élément.
¡#LandaEsMovistarTeam! Delighted to announce @MikelLandaMeana has signed a two-year contract with us: https://t.co/Ge0NDZuV83 pic.twitter.com/mgDgJZbQ1p
— Movistar Team (@Movistar_Team) August 15, 2017
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Un nouveau rôle de leader à assumer
Entre équipier de luxe et leader d’une équipe, la différence est énorme. Grand nombre de coureurs dans les sprints ou en montagne n’ont pas réussi à passer le cap. Mikel Landa va devoir réussir cette mission. Le Team Movistar compté énormément sur lui. Il le présente comme « le futur du cyclisme espagnol dans les Grands Tours ». Tout simplement. Pas si évident de répondre aux attentes. Surtout que l’Espagnol est à un tournant crucial de sa carrière à 27 ans. Les deux prochaines saisons vont déterminer s’il est capable de porter sur ses épaules un aussi grand costume ou si ce coureur préfère rester dans l’ombre, sans véritable pression. Autre élément important, il va être plus surveiller par ses adversaires. Très intéressant de le voir se battre tous les jours à 100%, uniquement sur le classement général, bien différent que de viser certaines étapes de montagne. Ayant terminé troisième du Giro 2015 avec Astana, c’est une première indication, mais ce n’était déjà pas le leader. Fabio Aru a fini deuxième de cette édition. Ses prochains Grands Tours vont être passionnants à suivre.
Retrouvez le communiqué de la Movistar
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Trop content pour lui.