Auteur d’un numéro en solitaire entre la fin du Poggio et l’arrivée, Mathieu van der Poel (Alpecin-Deceuninck) s’est offert avec brio la 114e édition de Milan-Sanremo. A 28 ans, le Néerlandais en est désormais à trois victoires sur des Monuments.
« Je ne pouvais pas imaginer un meilleur scénario que celui d’aujourd’hui. J’ai dit à l’équipe que je me sentais très bien lorsque nous nous trouvions dans l’ascension de la Cipressa, a déclaré Mathieu van der Poel au micro de l’organisation. Je savais que je voulais placer mon attaque au sommet du Poggio et j’ai trouvé un petit espace entre Tadej Pogacar et le mur pour le faire. C’était une course que je voulais vraiment gagner et la manière dont je l’ai fait aujourd’hui dépasse toutes mes attentes. » Pour quinze secondes, le double vainqueur du Tour des Flandres s’est imposé devant un trio composé de Filippo Ganna (INEOS Grenadiers), Wout Van Aert (Jumbo-Visma) et Tadej Pogacar (UAE Team Emirates).
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En ajoutant Milan-Sanremo à son palmarès, van der Poel a aussi rejoint son grand-père Raymond Poulidor vainqueur en 1961. « C’est en effet très spécial de m’imposer ici. Pas uniquement parce que mon grand-père l’a fait dans le passé, mais aussi parce que c’est un Monument et une course que chaque coureur du peloton rêve de remporter un jour. »
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Bravo Mathieu.Suivre les traces de son grand père,c’est effectivement particulier.Mais c’est beau,et c’est touchant .
Après,déposer Pogacar,c’est un exploit à apprécier à sa juste valeur.
Dommage pour Alaphilippe et Turgis que cette cassure ait été provoquée.