C’est bien connu, les deux hommes ne s’apprécient pas outre mesure, pour user d’un euphémisme. Depuis 1 semaine les échanges d’amabilité se poursuivent avec à la baguette un Oleg Tinkov offensif et un brin excessif comme à son habitude.
Il était envieux de moi
Récemment, Bjarne Riis estimait sur Ekstra Bladet au sujet du magnat russe qu’ « il était envieux de moi (…). J’avais le respect des coureurs et des employés. Le respect c’est quelque chose qui se mérite. (…). Ce n’est pas quelque chose qui s’achète« . Au sujet de la vente de son équipe Saxo-Tinkov, le Danois poursuivait: » je n’avais pas imaginé qu’Oleg achèterait l’équipe pour la fermer par la suite. Ce n’était certainement pas mon attention au moment où je l’ai vendue. Au contraire« .
Peu disposé à entendre la moindre critique sans esquisser le moindre geste, Oleg Tinkov se fend d’une interview-réponse sur Cyclingnews avec sa « mesure » coutumière, en dessinant au passage les bases de sa conception de la relation employé – employeur : « Riis doit le comprendre qu’une fois que le propriétaire (ndrl : de l’équipe) a changé, le nouveau peut en faire ce qu’il en veut. J’ai acheté un jouet, joué avec à ma façon, et c’est étrange d’entendre ce type de lamentations. Il a utilisé l’argent de sa paie pour acheter un chalet dans les Alpes suisses (…) c’est étrange de se plaindre de son ancien employeur qui a pourtant contribué financièrement à son nouveau style de vie. »
Riis, Bruyneel ou Vaughters devraient être bannis à vie
Et de conclure en évoquant 2 personnes supplémentaires qui n’avaient pourtant rien demandé : « je ne l’ai jamais dit auparavant, (…) des personnes comme Riis, Bruyneel ou Vaughters devraient être bannies à vie. Ils n’ont pas seulement promu le dopage à un niveau élevé, ils en ont aussi matériellement bénéficié. En fait je vois cela comme un crime. Dommage que ce genre de personnes reviennent au sein de mon sport. »
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Tant va la cruche à la fontainette, qu’elle laisse le manche ou l’oreillette ! Ce sont souvent dans de telles circonstances, avec le temps, qu’une certaine vérité peut se révéler sur les uns ou sur les autres…Il en va le plus souvent ainsi en matière de dopage, fléau du sport…et évidemment du cyclisme…ça fait couler de l’encre, au point même d’en vider les bouteilles…Quand le vin est tiré, il faut le boire…Et parfois, malheureusement, c’est de la piquouse…de la piquette !