Bilan équipes : Orica-Scott, l’année des paradoxes

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Orica-Scott une valeur étalon du circuit mondial
Orica-Scott est passé par tous les sentiments en 2017. Photo : D.R

Septième au final du classement par équipes World Tour, Orica-Scott a alterné en permanence entre joies et déceptions. Défaillant sur certains aspects, ça ne l’a pas empêcher de jouer un rôle majeur grâce à un effectif de qualité.

Orica-Scott, la culture de la gagne

Habitué à l’emporter souvent, Orica-Scott n’a pas failli sur cette saison cycliste 2017. Avec vingt-neuf succès récoltés tout au long des dix mois de compétition, la formation australienne se place à nouveau dans le haut de la hiérarchie mondiale. En tête, il y a leur sprinteur numéro 1 Caleb Ewan, qui pouvait difficilement espérer mieux que son total de dix victoires. En forme dès le début de l’année, l’Australien a brillé sur ses terres, et c’est le moins que l’on puisse dire. En s’adjugeant quatre des six étapes inscrites au programme, ce fut une totale réussite. De quoi aussi lancer parfaitement la dynamique pour la suite, même si ses succès ont été plus espacés dans le temps.

Sa plus belle victoire restera celle du Tour d’Italie, la deuxième dans un Grand Tour après la Vuelta 2015. A 23 ans, il n’est plus très loin de rejoindre le groupe des vainqueurs sur l’ensemble des courses de trois semaines. Cependant en cumulant le Giro, le Tour, et la Vuelta, il n’y a qu’une victoire à se mettre sous la dent. Une vraie déception au vu de la richesse et du talent de l’effectif. En 2017, l’équipe Orica-Scott s’est plutôt démarqué en faisant quelques coups dans les courses par étapes d’une semaine dans le World Tour. Daryl Impey avait remporté une étape au Tour de Catalogne. Michael Albasini s’était illustré dans le Tour du Pays Basque et le Tour de Romandie. Alors que la révélation Jack Haig réussissait un coup de maître sur le Tour de Pologne.

Déception des leaders de Grands Tours

Les points positifs sont nombreux pour Orica-Scott, mais les résultats dans les Grands Tours sont assez pauvres. C’est principalement pour le classement général que les leaders n’ont pas été à la hauteur. Attendus au tournant, Esteban Chaves et les frères Yates n’ont pas fait le moindre podium ou un top 5. Celui qui s’en tire le mieux est Simon Yates, auteur d’un Tour de France très régulier finit à la septième place. Ce classement lui a surtout permis de remporter le classement distinctif du meilleur jeune, soit un an après Adam Yates. Son frère nourrissait certainement de grandes ambitions après avoir fini à la quatrième place du Tour 2016, mais malheureusement pour lui ça ne s’est pas passé exactement comme il aurait voulu.

Désigné leader sur le Tour d’Italie, le Britannique n’a pas été dans le coup pour jouer le podium. Il n’était pas largué, mais légèrement en retrait dès qu’il y avait bataille entre les favoris du général. Sa neuvième position au final reflète parfaitement les trois semaines qui’il a passé. Mais la plus grosse déconvenue reste à l’actif d’Esteban Chaves. En pleine progression lors des deux saisons précédentes, cette fois-ci le Colombien a connu plus de difficultés. Passé totalement à côté de son Tour de France pour diverses raisons sportives et extra-sportives, son Tour d’Espagne a été meilleur. Finissant aux portes du top 10 (11e), il s’en est fallu de peu pour le voir gagner une étape. Ces résultats en dents de scie n’altèrent en rien la confiance d’Orica-Scott, qui compte sur ses géniaux grimpeurs pour briller en 2018.

Fiche de l’équipe

1 COMMENTAIRE

  1. Observez comment le Coq s’est glissé sur la photo… Surveille-t-il déjà Caleb Ewan ?

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