Et bien voilà, on connait sous toutes ses coutures le parcours du Tour de France 2018. Il a été dévoilé mardi. Manquerait plus que ça qu’il y ait un gros voile sur le tracé. Imaginez les coureurs de la Grande Boucle vaciller de gauche à droite sur 3.329 kilomètres !
Le Tour de France 2018 à comme un goût de Grandeur et décadence
J’ai emprunté Grandeur et décadence à Honoré de Balzac pour titrer ce parcours. Sa grandeur géographique pleinement hexagonale contiendra nos très grandes espérances combatives tandis que sa décadence va à coup sûr en ruiner. Nous sommes souvent déçus par les scénarios de course, car nous y mettons trop d’attente et d’enthousiasme légitimement revendiquée. Mais le Tour de France a comme une saveur de cadeau estival que l’on attend de pied ferme. Même ceux qui clament haut et fort que la Grande Boucle ne les intéressent pas ou plus, s’inclinent quand même. Cette course par l’effervescence médiatique qu’elle dégage et les vues époustouflantes de son film qu’elle propose nous séduit toujours. Pour sensualiser ses attraits, on va dire qu’elle embrasse divinement bien avec sa grande bouche et que ses yeux jaunes poussins nous font du charme ininterrompu pendant trois semaines.
⭐️⭐️ PARCOURS OFFICIEL DU #TDF2018⭐️⭐️ / ⭐️⭐️ HERE IS THE #TDF2018 OFFICIAL ROUTE ⭐️⭐️ #TDF2018 pic.twitter.com/JxNsEXuWeI
— Le Tour de France (@LeTour) October 17, 2017
Le Tour de France des très longs transferts. À dos de cheval ?
La particularité du Tour de France 2018 ce sont ses deux très longs transferts en avion. Le premier entre Roubaix et Annecy et le deuxième entre Espelette et Houilles. Aie ! aie ! aie ! s’ils se faisaient à dos de cheval ! Les organisateurs de la Grande Boucle serait loin de pimenter leur course. Ils la feraient plutôt arriver trois mois après sur les Champs-Elysées avec des coureurs qui en auraient plein les pattes et les animaux plein les sabots. Et ASO ? Plein le dos !
Etymologiquement ou plus simplement logiquement, la grande boucle ou le tour de France, ce devrait être le tour de la France, ou alors je perds la boucle… Et cette étape de 65 km nous indique bien que les temps n’est plus à rallier Bayonne et les Sable d’Olonne, l’heure est à des cadences infernales, voici les arrivées en descente, l’enfer au programme et les chemins de caillasse pour en crever…
De toutes personne ne peut être totalement satisfait : prenez un sprinter, au début, pas de col, c’est bon mais ensuite c’est con, y’a ces cols..; Passé Roubaix, le parcours devient redoutable ! Salut les cols, bonjour la monbagne ! Vite la tagnole ! Pour le sprinter, un seul secours, raccrocher au plus vite ! Car il y a l’élimination, cette sœur permanente de devoir mettre les voiles et de la satrouille forcément… Et là je ne parle que des sprinters !
Une étape de 65 kilomètres est une course de cadets . Ridicule cette distance pour une étape de montagne sur la plus grande course au monde . Il est évident que cette courte distance va profiter aux grosses équipes comme la sky .
Bien souvent les étapes courtes sont les plus belles……..!
C’est vrai, par exemple sur le dernier tour, l’étape de 100km, celle de Foix, nous a vraiment pris aux tripes… Mais force est de constater que le temps long a tendance à nous perturber quelque peu… Je lis par ailleurs que notre faculté moyenne de concentration serait passée de 12 secondes à huit… Moins que celle du poisson rouge qui lui, resterait concentré 9 secondes… La faute incomberait surtout aux écrans, notamment ceux connectés… Comme le dit cet article, l’écran nous accroche mais l’esprit décroche… Mais les cyclistes avertis le savaient déjà, avant même l’invention de la rustine à boucher les trous ! Si tu t’accroche pas, tu décroches, forcément !
Non on ne peut dire que son tracé n ‘est pas bon . Il faut bien passer par les Alpes ou les Pyrénées . Souvent nous avons les deux . On délaisse souvent les Vosges et le massif central . Le puy de dôme n’est plus escaladé , c est bien dommage . Une fois sur deux nous avons la Bretagne ( les veinards ) . D’autres régions sont complétement oubliées pourquoi ? Pas très juste . Je pense notamment à la région Grand EST souvent délaissée . Et pourtant c’est loin d’être plat . Il y aurait de belles étapes piégeuses à développer , notamment dans le département des Ardennes ou la route des crêtes vosgienne . Seulement voilà le tour de France emprunte souvent les même routes . Une étape de 65 km , une montée dans un chemin caillouteux , des pavés , oui effectivement cela semble sortir des habitudes . Cela dit rien de bien neuf le Giro et la Vuelta ont déjà exploré ces profils . Pour revenir à l’étape de 65 km , cela se résumera à une montée , une descente , une montée . Les leaders la feront à bloque attention au jour sans jambe . Les pavés en espérant sans chute et sans humidité car certains y perdront beaucoup ….. Une montée dans les cailloux , du cyclo cross ? Et attention au marmottes et aux vaches sauvages ( mdr ) Non mais bon on risque les crevaisons et alors, attendrons nous le leader de la course si l ‘intéressé en est la victime . Bon je critique mais cela ne doit pas être facile de faire un tracé . Il faut bien faire le spectacle mais au détriment de la sécurité ? C’est pas les jeux du cirque quand même . Les cyclistes sont pas des gladiateurs . Des forçats oui , des courageux , des grands sportifs , des leaders aux coéquipiers . Moi je verrai bien la course sans oreillette , sans capteur de puissance , avec des routes moins larges. Un cycliste à l’instinct . Je rêve …………………..
Pour le cyclisme a l’instinct c’es(* simple) il faut tout faire péter que des jeunes coureurs(……?) cassent les codes et les arrangement et nous assisterons a de très belles courses.
*C’est simple si les Boss des équipes sont OK…………………………………..?